Attaquant du RC Lens de 2000 à 2002, El-Hadji Diouf a marqué ces années de son empreinte. Redoutable au sein de l’attaque lensoise vice-championne de France en 2002, il a été un acteur majeur de la belle Coupe du monde du Sénégal, quart de finaliste la même année en Corée du Sud et au Japon.

L’ancien attaquant de Marseille Mamadou Niang, qui l’a côtoyé en sélection nationale, pense à lui lorsque L’Equipe lui demande quel est le joueur le plus fort avec lequel il a évolué : « Incontestablement El-Hadji Diouf. De 2001 à 2003, il avait un niveau incroyable et une aura sur le groupe. Il portait l’équipe nationale à bout de bras. Il était injouable, puissant. Il pouvait monopoliser 3 joueurs et offrait l’espace pour Henri Camara et pour moi qui allions vite. » Et si l’attaquant était réputé pour son goût pour la fête et être parfois difficile à gérer, il souligne à ce sujet : « Il avait besoin de ça, de cette joie de vivre pour décompresser. Mais à côté, c’était un grand pro. Il pouvait être fêtard, mais c’était le premier à l’entraînement et le dernier à en sortir. »