Le RC Lens devrait être à l’ordre du jour de la réunion de la commission de discipline de jeudi prochain. Pas pour des sanctions contre des joueurs.

Le Racing sera jugé pour des usages de fumigènes à Brest (1-2, 13e journée de Ligue 2) mais aussi le jet d’un briquet contre Reims à Bollaert (1-1, 12e journée de Ligue 2). Des pétards utilisés à Auxerre (1-1, 15e journée de Ligue 2) pourraient aussi être concernés. Des incidents dont les coupables ne sont pas centralisés. Souvent montrés du doigt lors des incidents, les Red Tigers ne seraient par exemple pas concernés par les jets de pétards survenus en Bourgogne. Des actions qui pourraient coûter cher au club. Les amendes pourraient être élevées mais une menace de suspension partielle de Bollaert plane également. La saison dernière, la facture de ce type d’incidents s’était élevée à 120 000 euros.

Le RC Lens s’emploie donc à assurer la sécurité des matches joués dans ses murs et à les contrôler au mieux. La facture est de l’ordre de 30 000 à 35 000 euros pour la sécurité dans le stade sur un match comme celui de vendredi contre Le Havre (16e journée de Ligue 2, 20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2). « C’est une manifestation publique en plein centre-ville. Il peut se passer des choses comme au Stade de France ou à Nice. Il faut donc des services de police à chaque intersection, des palpations renforcées. Les prestataires, notamment en restauration, doivent être là 4 heures avant le match », commente Didier Rouet, directeur général du RC Lens.

(Source : La Voix du Nord)