Le 5 octobre, les membres du syndicat de clubs Première Ligue n’étaient pas les seuls à boycotter l’assemblée générale élective de la LFP. Les familles du football (entraîneurs, joueurs, arbitres…) ne s’y sont pas prêtées non plus.

Une décision d’abord regrettée par l’UCPF, le syndicat historique des clubs parmi lesquels figure le RC Lens. Mais finalement celle-ci arrangerait ses affaires. Elle permet en effet de gagner du temps pour trouver un accord entre les « petits », représentés plutôt par l’UCPF et les « grands », que l’on trouve du côté de Première Ligue, affaibli et passé à de 19 à 16 puis 11 clubs. « Les faits leurs donnent raison. Les clubs ont maintenant un mois pour essayer de s’entendre », commente le président de la FFF Noël Le Graët, qui fait référence à l’échéance du 11 novembre, date de la prochaine assemblée générale.

Porte parole de l’UCPF et président de Guingamp, le seul des 20 clubs en Ligue 1 la saison dernière à ne pas avoir quitté le navire, commente après avoir regretté ce comportement : « Elles ont eu la bonne attitude. Cela nous donne un peu d’espace pour discuter. Ce n’est pas plus mal comme ça », commente-t-il, ayant donc changé d’avis.

(Source : L’Equipe)