Neil El Aynaoui : «Lens est un club qui correspond à mes valeurs»

Revenu progressivement après sa blessure au genou, qui avait empêché son transfert à Monaco, Neil El Aynaoui prend du galon au fil des semaines. Devenu un titulaire indiscutable sous les ordres de Will Still, le joueur de 23 ans s’impose comme un capitaine en devenir. Il est désormais celui qui tire (et marque) les penalties de l’équipe et a inscrit trois buts en trois matchs. 

Lensois.com : Neil El Aynaoui, vous visez un quatrième but en quatre matchs dès ce samedi ?
C’est tout ce que je me souhaite (rires), ou plutôt tout ce que je nous souhaite. Mais je ne me focalise pas là-dessus. Mon objectif principal est de donner le maximum pour l’équipe et pour mes coéquipiers.

On sent que vous prenez plus de responsabilités. Est-ce que cela vous pousse à être un peu plus égoïste pour travailler cet aspect ?
Je n’aime pas trop le mot “égoïste”, mais je pense qu’il faut simplement prendre les bonnes décisions au bon moment. C’est un domaine dans lequel je voulais progresser, et cela me réussit plutôt bien en ce moment, donc tant mieux.

Vous vous imposez de plus en plus…
J’essaie simplement de rester moi-même. C’est vrai que j’ai plus de temps de jeu qu’en début de saison. J’entretiens une bonne relation avec le coach, le staff et mes coéquipiers. J’apprends tous les jours aux côtés des plus anciens, et si je peux apporter ma pierre à l’édifice, c’est de façon naturelle, rien n’est forcé.

«Quand le penalty a été sifflé, je n’ai pas hésité à le prendre»

On a l’impression que vous êtes un joueur qui correspond parfaitement à Lens…
Comme je l’ai dit, ce n’est pas forcé, c’est simplement ma personnalité. Lens est un club qui correspond à mes valeurs, donc je me sens très bien ici.

Parlons des penalties. C’est désormais vous qui en avez la charge ?
Oui, depuis le départ de Frankowski, qui était le tireur attitré. Il n’y a pas eu de discussion particulière à l’entraînement. Je me souviens qu’à Nantes, Flo n’était pas sur le terrain, donc j’avais été désigné sur les petites fiches. Quand le penalty a été sifflé, je n’ai pas hésité à le prendre, et cela m’a souri.

Après la victoire à Marseille, la semaine de travail a dû être plus agréable?
C’est sûr qu’un succès comme celui-là fait du bien. Après quatre défaites, il était important de stopper l’hémorragie. Gagner au Vélodrome, de cette manière, nous a fait du bien. On a savouré cette victoire, mais on s’est vite remis au travail pour préparer le match à venir.