Quatre joueurs pour deux places. Abdul Samed, Diouf, El Aynaoui, Mendy, c’est le quatuor du milieu depuis le début de la saison au Racing Club de Lens. Tantôt titulaires, tantôt remplaçants, ces hommes enchaînent les différents statuts.

Les duos fonctionnent par période. On a vu voir que pour la Ligue des Champions, Franck Haise privilégiait la paire Abdul Samed-Mendy. En championnat, en novembre-décembre, c’est Abdul Samed-El Aynaoui qui avait les faveurs. Lors de la CAN, le duo Diouf-El Aynaoui a forcément pris l’avantage avec l’absence des deux autres. En mars, El Aynaoui-Mendy semblait prendre l’avantage. Enfin, depuis deux rencontres, c’était le retour de la paire Abdul Samed-El Aynaoui. Vendredi, il y aura du changement puisque Salis Abdul Samed est blessé. Samedi dernier, Andy Diouf a joué une mi-temps avec Abdul Samed – avant qu’il ne se blesse – et une mi-temps avec El Aynaoui. « On sait qu’on a la chance d’avoir plusieurs milieux complémentaires. Salis (Ndlr. Abdul Samed) a un profil plus défensif. Moi, je suis capable de me projeter. Neil, lui, peut faire les deux. Mais, peu importe avec qui je joue, je me sens bien avec les deux », lance Andy Diouf.

Souvent mélangé

De nombreux changements qui résument bien la saison du RCL dans l’entre-jeu. Lens n’a pas trouvé sa paire de titulaires. « On est plusieurs, quatre joueurs pour deux postes. Et puis, il y a d’autres joueurs comme Adrien Thomasson qui peut aussi venir jouer plus bas. On est tous complémentaires, ça fait notre force. Quand l’un cède sa place, celui qui entre apporte aussi de la qualité », estime l’international français U23. Mais ces changements peuvent-ils perturber les repères ? Le milieu de terrain répond par la négative : « Non, parce qu’on commence à avoir des automatismes. À l’entraînement, on est souvent mélangé. On a tous de bons repères, alors peu importe qui se trouve à côté. »