Désormais joueur professionnel du Racing Club de Lens, Rémy Labeau-Lascary a connu une progression majeure ces derniers mois. En difficultés la saison dernière, l’attaquant guadeloupéen né en 2003 manquait cruellement de confiance après une saison délicate en National 2 (4 buts, 2 passes d./25 matches). De l’histoire ancienne pour celui qui a quitté son île pour l’Artois il y a 4 ans.

« Un joueur précieux »

Désormais le Racing Club de Lens croit dur comme fer en son avant-centre de 19 ans. Son contrat arrivera à expiration le 30 juin 2026. De quoi lui laisser quelques saisons pour faire ses armes et confirmer son potentiel. « Pour Rémy, on se réjouit qu’il soit avec les professionnels, pose son entraîneur en équipe B, Vincent Carlier. On espère qu’il y sera le plus longtemps possible. Il n’y a pas si longtemps, il a traversé une période un peu compliquée où il ne marquait pas beaucoup. Mais il n’a jamais baissé les bras, il a toujours travaillé. C’est quelqu’un de généreux et il a été récompensé. Rémy est un joueur précieux dans ses appels, dans le repli aussi. Et il s’est bonifié dos au jeu. Il a encore une marge de progression dans ces domaines mais aussi dans sa finition qu’il peut toujours améliorer. »

Hier, le joueur était présent en équipe réserve, choix de Franck Haise qui a décidé de se passer de ses services pour la Coupe de France (face à Brest, ce soir, 21h). Vincent Carlier poursuit. « Il faut lui donner du temps de jeu, c’est un jeune qui doit jouer. Être sur le banc, oui, mais pour sa progression c’est important qu’il joue surtout qu’il ne rentre pas toujours ou un peu tard. » Remuant face à Chantilly, Labeau-Lascary s’est montré altruiste devant le but. Il est également venu réclamer les ballons plus bas pour franchir le bloc. 90 minutes de plus au compteur cette saison qui grimpe désormais à 756 minutes (12 matches, 5 buts)