Il a beaucoup été question d’actions menées par des supporters, particulièrement ultras, ces derniers mois en France. Des actions de tous les genres.

Les Lyonnais ont par exemple multiplié les banderoles pour exprimer leur colère après le derby perdu 2-0 à Saint-Etienne (23e journée de Ligue 1) lors de la réception de Nancy (4-0, 24e journée de Ligue 1) mais aussi copieusement sifflé Alexandre Lacazette qui a évoqué son avenir ailleurs, Anthony Mounier, ex Lyonnais qui devait être prêté par Bologne a été déclaré persona non grata par les Stéphanois… Pierre Revillon, président de l’Association nationale des supporters et également membre des Red Tigers, groupe de supporters ultras du RC Lens, commente le rôle de contre-pouvoir :

« On se revendique comme les garants des valeurs du club et d’un foot populaire. On fait souvent la comparaison avec un syndicat, on monte au créneau et on se fait entendre quand quelque ne nous va pas. Les joueurs viennent faire la fête avec nous quand ils ont gagné, mais on veut qu’ils assument les autres résultats. Les ultras de Saint-Etienne sont aussi dans leur rôle quand ils s’opposent à la venue d’un joueur qui a dénigré leur club. S’il n’y a pas de dialogue avec les dirigeants, ça peut partir au clash. »

(Source : L’Equipe)