Benoît Vallé Saint-Jalm, 34 ans, est ce qu’on appelle un team manager. A Lens, comme ailleurs, il est chargé de l’organisation des matches de son équipe à domicile, mais aussi à l’extérieur. C’est lui aussi qui veille sur les demandes de visa pour l’arrivée des joueurs étrangers, sur la bonne intégration des recrues dans le secteur, sur les voyages en sélections des joueurs … Bref, tout un tas de missions essentielles à la bonne santé d’un club.

«Le team manager est là pour gérer tout l’extra-sportif autour du sportif, précise Benoît Vallé Saint-Jalm sur le site de la Ligue 1. Il faut s’assurer que tout se déroule comme prévu en dehors du terrain, qu’il n’y ait pas de loupé, et s’il y en a un, pouvoir répondre tout de suite sans que le staff et les joueurs le ressentent. À Lens, le team manager travaille en équipe, plus particulièrement avec les intendants pour le matériel et avec le player care pour tout ce qui touche aux joueurs et à leurs familles. On tire tous dans le même sens pour que le groupe pro puisse faire les meilleures performances sportives possibles. Tout s’inscrit dans un ensemble car on est staffés à tous les niveaux, dans le sportif comme dans l’administratif, avec quelqu’un pour chaque mission : un directeur de la performance, un diététicien, un préparateur mental, deux personnes spécialisées dans le sommeil, une professeure de yoga… Tout est fait pour que les joueurs se sentent le mieux possible.»

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Le team manager est aussi responsable du bon déroulé des voyages du groupe ! Hôtels, repas, installations, c’est à lui de prendre les devants avant le jour J. «Dans le cadre des déplacements, il y a aussi toute la partie repérage des lieux pour les matchs à l’extérieur, qui était très importante cette saison avec la Ligue des champions et la Ligue Europa. Le repérage concerne aussi les stages d’avant-saison, comme celui que l’on a fait à Divonne-les-Bains l’été dernier.»

Tour d’Europe

Et forcément avec une Ligue des Champions qui est venue s’ajouter au calendrier, il a fallu voir plus loin. «C’est un autre métier, dans le repérage notamment. Entre team managers, on échange souvent des tips donc quand tu sais qu’un club français est allé jouer contre un club étranger que tu vas rencontrer, c’est encore plus le cas. J’ai échangé avec mes homologues de Monaco, Rennes et Nantes par exemple car ils avaient joué dans ces villes-là récemment. Pour ces déplacements européens, j’ai aussi fait le choix de m’appuyer sur une agence de voyages spécialisée, qui a une expertise dans l’accompagnement des clubs professionnels à l’étranger, ce qui permet d’être plus réactif et d’avoir un interlocuteur qui centralise toutes les demandes.»