Au début du mois, sur son réseau Instagram, Tony Mauricio a annoncé qu’il se retirait des terrains. Une décision contrainte qui fait suite à une grave blessure au genou. Joueur de Lens entre 2019 et 2021, Mauricio a évolué en partie sous les ordres de Franck Haise. Ce dernier lui a d’ailleurs rendu hommage la semaine passée. «Tony, il a marqué le club. Il a fait partie de l’équipe de la montée en Ligue 1. C’est un joueur super intelligent, attachant aussi Intelligent, avec la bonne malice, et puis un bon mec aussi. Quand on arrête sa carrière à 29 ans pour cause de blessure, c’est toujours difficile. Tony, c’est un amoureux du football, du jeu. Ça ne doit pas être une période facile pour lui, j’avais eu quelques échos sur sa blessure. Tout ça fait malheureusement partie de la vie d’un footballeur, quand on doit arrêter et qu’on ne l’a pas choisi, c’est toujours compliqué.»

«Il incarne une force tranquille et parvient à toucher ses joueurs»

Dans l’autre sens, Tony Mauricio s’est exprimé sur sa fin de carrière sur le site de So Foot. Là, il revient sur son aventure lensoise et sur l’ascension fulgurante du club depuis son retour en Ligue 1. «On sentait que le Racing était en phase ascendante depuis les arrivées de Joseph Oughourlian et Arnaud Pouille. On a été champions de Ligue 2, on a bien enchaîné ensuite en Ligue 1 avec une septième place, le reste s’est fait dans la continuité. Si on m’avait dit à l’époque que Lens jouerait la Ligue des champions en à peine quatre ans, j’aurais dit « doucement ». Mais on ne va pas se cacher : quand on a Franck Haise en tant que coach, tout devient plus facile.» Il poursuit au sujet de son ancien coach. «Franck Haise, c’est un super coach, moderne et complet. Il est intelligent tactiquement, analyse bien les situations et transmet une identité de jeu forte. Au niveau du management, il parvient à fédérer le groupe et à intégrer tout le monde. Là où il excelle particulièrement, c’est dans ses discours. Il incarne une force tranquille et parvient à toucher ses joueurs. Sans avoir à le dire, il parvient à nous transmettre un message fort : « Faites-moi confiance, j’ai calculé mon coup et je sais où on va. »