Wesley Saïd a été le grand homme du match du côté du RC Lens dimanche à Bollaert contre Metz (4-1, 11e journée de Ligue 1). L’attaquant a signé un doublé en première période, avec 2 buts de renard des surfaces.

Le Racing répond ainsi de belle manière à la confiance accordée cet été par le club. Alors qu’il restait sur une saison blanche à Toulouse en Ligue 2 après une rupture des ligaments croisés, l’ancien attaquant de Rennes et Dijon démontre tout ce qu’il peut apporter au RC Lens alors qu’il revient doucement mais sûrement vers son meilleur niveau. Une progression facilitée par sa bonne intégration. Le voir signer un doublé a été un grand plaisir pour le gardien Jean-Louis Leca : « Il s’est très vite adapté en tant qu’homme. Il y a aussi un groupe facile qui met bien les gens sur les rails. Après, c’est assez facile quand on est une bonne personne et un super type. Ici, il est comme un poisson dans l’eau. Je lui avais prédit qu’il allait marquer un but. Je me suis trompé puisqu’il en a mis 2 ! Je suis moi aussi passé par des moments comme ça où tu vois le terrain s’éloigner et d’entendre son nom scandé par 35 000 personnes, j’étais très content pour lui. » Franck Haise, qui a connu Wesley Saïd chez les jeunes à Rennes, ajoute : « C’est d’abord une grosse satisfaction pour le club et pour l’équipe. J’ai la chance de bien connaitre Wesley depuis longtemps et même s’il sortait d’une longue blessure, je savais ce qu’il pouvait apporter. C’était sa 2e titularisation. Je le vois s’entraîner et il était logique qu’il ait sa chance. Je savais qu’il allait la saisir. Dans notre animation, je lui demande de décrocher car il est capable de faire de bonnes passes, mais il faut aussi être capable d’accompagner les actions et je préfère quand même que mes attaquants soient le plus souvent dans la surface. Il a bien fait d’y aller sur ces 2 buts. » Une titularisation survenue au mérite et non liée à la forme de Gaël Kakuta, de retour de blessure et sur le banc au coup d’envoi, a répondu Franck Haise, interrogé sur le sujet.

Propos recueillis par Christophe Schaad