Victorieux lors de leurs deux dernières sorties – Angers et Montpellier –, le Racing Club de Lens se déplacera à l’OGC Nice ce samedi 8 février à 17h (match à suivre en direct sur Lensois.com et sur beIn Sports). C’est donc le premier match après la fermeture du mercato hivernal. Le coach Will Still fait le point et donne son ressenti.

Lensois.com : Will, le mercato est enfin terminé, quel est votre sentiment par rapport à la fin de cette période ?
Je suis très content que ça soit terminé. Ce n’est pas le mois le plus calme et le plus facile à vivre. Les dirigeants m’ont dit qu’il devait y avoir un rééquilibrage non négligeable. Désormais, les finances vont mieux, les départs ont aidé. On a gardé un groupe équilibré et compétitif. On a misé sur des jeunes avec un potentiel à exploiter et à faire grandir. On a été confronté à la réalité des choses. Il fallait le faire. Maintenant, on est 6e et on a des armes à faire jouer.

Vous avez perdu trois titulaires. Vous les avez remplacés par des joueurs à fort potentiel. Est-ce que cela vous inquiète-t-il ?
Ce n’est pas si inquiétant. Ce n’est pas idéal. Mais, on était dans la réalité d’une situation financière non négligeable. Cela a été pris en main par les dirigeants. Sportivement, ce n’est pas évident, mais le collectif répond présent. On a eu trois départs, mais on a obtenu 2 clean-sheet. Malang (Ndlr. Malang Sarr) fait des choses très positives. Il a gommé les erreurs qu’il pouvait faire au début. Il ne fait plus d’erreur. Hervé (Ndlr. Hervé Koffi) et Mat’ (Ndlr. Mathew Ryan) ont pris place dans les buts et ont bien fait les choses. Le collectif répond et la force de Lens, c’est ce collectif. Il ne faut pas se concentrer sur les individualités, l’effectif est prioritaire.

«On a recruté en fonction de nos besoins et de la réalité financière»

Est-ce que vous avez obtenu les joueurs que vous vouliez ? Il y a beaucoup de potentiel, mais cela ne rend-il pas la tâche plus compliquée pour jouer la course à l’Europe ?
Ce n’est pas le même scénario. C’est indéniable. Je ne sais pas si ce sera plus facile ou moins. Il y a une certaine expérience qui entre dans l’équilibre. Je ne me prends pas la tête. Ce sont des profils choisis par le club. Si c’était mon choix, je recruterais des joueurs pour des centaines de millions, mais on ne les a pas. On a recruté en fonction de nos besoins et de la réalité financière. Le schéma est différent par rapport à ce qui était prévu, mais c’était nécessaire.

A votre arrivée, est-ce que vous vous attendiez à un mercato si difficile ?
Non, je ne m’y attendais pas, mais la communication avait été très claire. C’était inévitable, il y avait des choses à faire. A mon arrivée, je ne m’y attendais pas. Mais il faut s’adapter. Ce n’est pas un problème puisque le club a très bien communiqué sur cette situation. Aujourd’hui, on a un groupe cohérent et structuré.

Avec ces départs, notamment en défense, cela va-t-il amener des ajustements ?
Non, pas tant que ça. Tout le monde est là depuis un moment et connait nos principes, nos éléments fondateurs. Les nouveaux montrent une capacité assez rapide à s’adapter. Cela fait partie d’un cycle d’un club de foot. Il y a des départs et des joueurs doivent prendre leur responsabilité. On a l’exemple de Malang. Il est passé de la tribune, puis sur le banc et maintenant il est titulaire. Cela arrivera à d’autres avec les blessures et les suspensions. On a un groupe armé pour faire face. On a des profils différents, mais pas moins bons ou intéressants.