Arrivé cet hiver en provenance de Strasbourg, Adrien Thomasson a eu l’occasion de connaître une intégration express. De nouveau titulaire ce dimanche face à Nantes (3-1, 24e journée de Ligue 1), le néo-Lensois a fait de nouveau vibrer les filets en inscrivant le second but lensois de la rencontre.

Evidemment ce premier but à Bollaert fut un soulagement pour le milieu offensif artésien : « J’étais content », dévoile le joueur. « C’est un but que j’attendais devant les supporters, ça fait plaisir de marquer ici dans ce magnifique stade avec encore une fois un stade plein. C’était le but du 2-0 donc c’était aussi important. A titre personnel, ça fait toujours plaisir de marquer de but »

Plus généralement, le numéro 28 lensois a apprécié de voir ses coéquipiers trouver des solutions face à une défense bien repliée : « On a attaqué beaucoup de fois la profondeur. Aujourd’hui, on a réussi à centrer beaucoup dans le match, on s’est trouvé entre les lignes, on a déstabilisé cette défense à 5. Jusque-là, on avait peut-être du mal à jouer contre ce type d’équipes bien regroupées derrière. Mais on a réussi à les ouvrir et à profiter des espaces. »

« Ne pas se concentrer sur les autres »

Evidemment, après une série de 4 matches sans victoire en championnat, le réalisme retrouvé du RCL est un signe d’espoir. Toutefois, cela ne passera que par le travail selon le natif de Bourg-Saint-Maurice : « On a confiance en nos qualités mais on sait qu’on ne pourra pas marquer 3 buts tous les week-ends. C’était une période où on marquait moins de but mais on savait que ça allait finir par rentrer. »

Un réalisme qui sera important de conserver alors que la course pour les premières places ressemble déjà à un sprint à 14 journées de la fin avec des équipes aux parcours records : « Il ne faut pas trop se concentrer sur les autres surtout qu’ils carburent », a indiqué Adrien Thomasson. « Monaco, Paris, Marseille … Ce sont des équipes qui sont sur de bonnes séries. A nous de gagner nos matches, tant qu’on gagnera, on fera forcément la bonne affaire. »

Propos recueillis par Eloïse De Mester