Alors qu’il était joueur de Tours, Andy Delort n’avait pas hésité à dire qu’il adorerait jouer pour le RC Lens. Au final, l’attaquant qui vient de quitter Montpellier pour rejoindre Nice n’a pour l’heure jamais porté les couleurs Sang et Or, mais il n’a rien perdu de son affection pour le club artésien.

Interrogé sur ce qui pourrait apparaitre comme une contradiction entre son attachement à un contexte familial et le fait qu’il en soit à 11 clubs, il maintient pour L’Equipe : « Ça ne dépend pas que de moi. Quand je suis à Tours, le club a des problèmes financiers et je suis obligé de partir en Angleterre (Wigan) alors que ne je voulais pas y aller. A Caen, je voulais profiter de ma très belle saison. Le foot, c’est voyager, c’est comme ça (…) Je suis franc et parfois, ça a pu choquer des gens que je puisse dire que j’aime un autre club, comme Lens, car ça pue le foot. L’AC Ajaccio me tient à cœur car j’y ai vécu une aventure humaine, l’entraîneur Olivier Pantaloni m’a énormément aidé. Et je serai toujours attaché à Montpellier, je n’oublierai jamais les moments extraordinaires. »