L’attaquant danois Christian Eriksen a donné des nouvelles rassurantes sur ses réseaux sociaux après le malaise cardiaque dont il a été victime samedi contre la Finlande (0-1). « Je vais bien », a-t-il posté depuis sa chambre d’hôpital où il continue de passer des examens.

Le joueur de l’Inter Milan a été sauvé par l’intervention des secours dans les plus brefs délais. Comme l’évoquait le cardiologue Laurent Chevalier, le décès de l’ancien milieu du RC Lens Marc-Vivien Foé à Lyon en 2003 lors de Cameroun-Colombie a été un tournant dans le domaine de la prise en charge des joueurs victimes de malaise, mais aussi de la prévention. On a d’ailleurs pu voir, samedi, son coéquipier Simon Kjaer avoir  tout de suite les gestes justes pendant que les secours arrivent sur le terrain. Des moments déterminants qui ont augmenté les chances de survie de Christian Eriksen. Emmnuel Orhant, directeur médical de la FFF, confirme pour L’Equipe : « Sa mort a eu un tel retentissement qu’elle a obligé tout le monde, pouvoirs publics et fédérations nationales et internationales de tous les sports, à se bouger les fesses. Sans le drame de 2003, il n’y aurait pas eu – ou pas aussi vite – les progrès que l’on a connus ces dernières années. On a généralisé les défibrillateurs autour des terrains après la mort de Foé. Le développement des formations autour des 3 notions essentielles que sont l’alerte, le massage et la défibrillation également. Aujourd’hui, tous les jeunes des pôles Espoirs de la fédération française de football apprennent les gestes qui sauvent.»  Les joueurs sont aussi beaucoup plus surveillés sur le plan cardiaque qu’avant le décès de Marc-Vivien Foé, qui a aussi engendré l’installation des défibrillateurs auprès de tous les terrains professionnels.