Comment sortir vainqueur d’un tel traquenard ? Quand tous les éléments sont contre vous, difficile d’obtenir quelque chose. Alors, oui, Lens n’a pas été brillant, mais il n’a pas aidé non plus dans sa tâche. Malgré tout, le Racing sauve l’essentiel. Mention spéciale pour Benoît Bastien qui inaugure notre nouvelle catégorie “On n’a pas aimé du tout”. 

On a aimé

Julien Le Cardinal : C’est le petit brin de folie attendu sur le flanc droit de l’équipe. Son apport offensif a le mérite de rendre Loïs Openda (un peu) plus existant que d’habitude. Des centres excellents, on avait presque oublié à quoi ça ressemblait. Des situations franches de but, aussi. On en redemande. Cuit et remplacé par Boura (77e).

Jonathan Gradit : C’est son tout premier but en Ligue 1 et qu’il fait du bien ! Un peu en galère pendant toute la rencontre, le défenseur était au moins présent pour glisser ce ballon au fond des filets comme un mort de faim. Merci Monsieur.

On a moins aimé

David Pereira Da Costa : Trop de passes vers l’arrière, pas de plus value dans les coups de pied arrêtés. 28 ballons touchés, 6 perdus. Obtenir le numéro 10 sur son dos ne lui aura pas donné de nouvel élan sur le terrain, pour le moment. Dans le dur depuis quelques matches maintenant. Remplacé à la pause par Adrien Thomasson.

Seko Fofana : Il n’a pas osé, un peu comme tout le milieu de terrain artésien. Timide et bien cadré par les Brestois, l’Ivoirien s’est fait enfermé, il n’est jamais ressorti.

On n’a pas aimé du tout

La gestion du match de Benoît Bastien : Totalement dépassé par les événements. L’arbitre central a cartonné à outrance, oublié deux mains en faveurs des Lensois. La première aurait dû donner penalty aux Lensois, la deuxième devait annihiler le but brestois. Un miracle que Pierre Lees-Melou termine la rencontre, coupable d’une vilaine faute par derrière sur Machado qui sort blessé. Un braquage.