Pour la première fois depuis sa présentation durant l’été 2020, Facundo Medina s’est prêté au jeu de la conférence de presse ce vendredi avant RC Lens-Metz. Accompagné de l’ostéopathe du club Julien Kunstowicz pour jouer le rôle d’interprète, le défenseur argentin doit pour le moment s’exprimer en espagnol, même si on a pu remarquer sur certaines questions en français qu’il était en mesure de comprendre. La langue ne semble en tout cas être en rien un frein à son intégration, comme on a pu le voir lorsqu’il interagit avec ses coéquipiers ou à travers sa jovialité au moment d’entrer dans l’amphithéâtre de la Gaillette. L’occasion de faire un petit point avec lui sur ce qu’il ressent depuis son arrivée en Europe.

Lensois.com : Facundo Medina, cela fait maintenant plus d’un an que vous évoluez en Europe. Comment vous êtes-vous adapté ?
Sincèrement, il m’a été très facile de m’adapter, grâce en particulier aux joueurs du groupe et à l’ensemble de l’institution du RC Lens. Je suis aussi venu avec l’envie de réussir, il y a l’envie de s’améliorer jour après jour. Il y a aussi eu la sélection d’Argentine qui est arrivée. C’était une grande étape sur le plan individuel. Il a été facile de m’intégrer. Maintenant, il ne me manque plus qu’à maîtriser le français et ce sera parfait !

Vous avez eu des derniers mois chargés avec la sélection cet été pour les Jeux Olympiques, puis l’appel récent avec les A. Comment avez-vous géré cela ?
A mon retour à Lens, je me suis donné les moyens d’être bien préparé physiquement pour bien démarrer la saison car je sentais que c’était nécessaire. Je me suis mis dans les meilleures dispositions pour bien démarrer le championnat et contribuer à ce que l’on fait en ce moment avec cette 2e place. J’ai été content de pouvoir rejoindre la sélection, je ne m’attendais pas à être appelé et à jouer. Mais tout s’est bien passé.

« L’objectif du club passe avant le mien »

La saison dernière, vous avez connu un petit passage à vide après un bon départ. La régularité, c’est ce que vous visez pour aider le club et peut-être aussi vous affirmer en sélection ?
Après le début de la saison dernière, j’avais eu une gêne au genou et après cela j’ai connu des hauts et des bas dans mes performances. Ce que j’ai aujourd’hui à l’esprit, c’est de faire du mieux possible pour mon club. Si demain mon heure vient en sélection, je ferai alors aussi de mon mieux pour mon pays, comme je le fais en club. L’objectif du club passe avant le mien.

Vous venez d’un quartier célèbre de Buenos Aires, car c’est le même dont était issu Diego Maradona (Villa Fiorito). A quel point cela vous a-t-il façonné ?
Diego Maradona est une icone, à la fois une grande personnalité et une personne humble. Je m’en suis aperçu rapidement. Mais je me suis construit avec l’envie de gagner. C’est surtout ma famille qui m’a aussi accompagné et m’a aidé à me construire. Chaque membre de ma famille a apporté sa pierre à l’édifice pour m’aider à être là où j’en suis aujourd’hui.

Quel regard portez-vous sur la saison de l’équipe jusqu’à présent et jusqu’où la sentez-vous capable d’aller ?
Je pense que nous réalisons une bonne saison jusqu’à maintenant, après je pense qu’il est important de vivre les choses au jour le jour, d’avancer pas à pas en donnant toujours le meilleur de nous-mêmes. Nous avons un match très important qui arrive et nous allons essayer de gagner pour continuer notre route. Ce que nous visons, c’est d’avancer étape par étape, de gagner en donnant le meilleur et quand la saison sera terminée, nous verrons où nous en serons.

Propos recueillis par Christophe Schaad