Le RC Lens a officialisé cette semaine la signature du premier contrat professionnel d’Ayanda Sishuba jusqu’en 2026. Un contrat qui se profilait déjà en décembre 2021. Depuis, le jeune attaquant belge, international U18 de son pays, a poursuivi sa progression et participe régulièrement aux entraînements des pros, même s’il n’a pas encore pu faire ses débuts en match officiel, la marche restant haute.

Une marche importante sur laquelle l’entraîneur Franck Haise tient à appuyer au moment d’évoquer Ayanda Sishuba, l’un de ses jeunes joueurs prometteurs que nous aimons bien, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les discussions, appeler souvent des joyaux, diamants bruts ou pépites : « C’est un garçon venu s’entraîner avec nous pour la première fois il y a une grosse année. Il était, comme beaucoup de garçons qui arrivent de la formation, et de façon logique, très très loin. Vous appelez ça les pépites de la formation et souvent beaucoup de gens pensent qu’en 3 entraînements avec les pros ils pourront être titulaires et marquer 12 buts. C’est rare. Je ne dis pas que ça n’arrive pas, mais c’est rare. Ce qui est sûr, c’est qu’Ayanda a vraiment avancé sur pas mal de niveaux. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquels il doit avancer mais on croit en lui sinon on n’en serait pas à lui proposer le plus possible d’entraînements avec nous et lui faire signer véritablement son premier contrat pro, avec la volonté de lui trouver une place dans un effectif de 22, 23 ou 24 joueurs pour le futur. »

« A Marbella, c’était très dur pour lui »

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Ayanda Sishuba, comme les autres jeunes qui peuvent pointer le bout de leur nez, va maintenant devoir parvenir à se hisser de façon régulière au niveau des exigences du monde professionnel dans un groupe d’envergure comme celui de Lens. Franck Haise se souvient de l’exemple de la période de mi-saison, traversée difficilement par le jeune joueur qu’au sein du groupe pro on appelle mini-Openda ou mini-Loïs, en référence à son compatriote : « Quand il a signé, on en a parlé ensemble : au mois de décembre, quand il est venu passer 15 jours de suite, notamment avec le stage de Marbella, c’était très dur pour lui. Mais c’est la réalité. Pendant le stage, on l’a d’ailleurs très peu vu. De temps en temps on le voyait parce que c’est un joueur qui a un talent sur l’élimination, sauf que vous vous entrainez tous les jours à ce rythme, avec cette intensité, face à Kevin Danso, Jonathan Gradit, Facundo Medina, Seko Fofana et d’autres… C’est une marche très importante. Il faut qu’ils se rendent compte tous, que ce soit les joueurs, les familles, les gens qui parlent sur le foot, qu’on ne devient pas un joueur de très haut niveau comme ça. On croit en lui, comme on croit en certains autres profils mais si le travail qu’ils ont fait est déjà très bien, celui qu’il reste à faire est très important. Mon rôle est de trouver de la place pour qu’ils soient le plus possible confronter au très haut niveau. »