Dans son édition du mois de juin, le mensuel So Foot consacre un long portrait à Joseph Oughourlian, président du RC Lens. Alors que son nom était à peine cité lorsque Solferino a repris le club en 2016 avec l’Atletico Madrid, il s’est retrouvé de plus en plus sous la lumière des projecteurs et d’autant plus lorsqu’il est devenu président en juin 2018.

Ancien président du Racing désormais, Gervais Martel a rapidement été conquis par l’homme d’affaires, à la tête du fonds d’investissement Amber Capital. Pour le mensuel, il commente : « La première fois que j’ai vu Joseph, je ne connaissais pas grand-chose de lui. Comme tout le monde, j’ai été sur Google et j’ai compris qu’Amber Capital était un gros truc, même s’il nous a dit qu’il souhaitait investir à titre personnel.» Après avoir auditionné une quarantaine de repreneurs potentiels dont « des escrocs », il s’est laissé convaincre par le profil de Joseph Oughourlian : « J’ai été tout de suite rassuré par le fait que c’est un mec qui a monté sa boite à la force du pognet. Je tenais le club à bout de bras, en faisant des miracles depuis 2 ans parce que Mammadov ne me versait plus rien. Il me fallait quelqu’un de sérieux, pas une pipe. Joseph en a dans le pantalon. » On le sait, pour Joseph Oughourlian l’arrivée au Racing était d’abord un deal financier, avant de devenir rapidement une affaire de cœur. A tel point qu’on le voit parfois s’infiltrer en Marek pour vivre au plus près la ferveur de Bollaert. Dans ce portrait, Christian Legrand, membre du board, raconte notamment : « Bollaert est en fait devenu sa bouffée d’oxygène par rapport à son quotidien dans le monde des affaires. Avant un match, sa tension est à 12,6 et pendant, elle grimpe à 22. Il ne va pas traiter l’arbitre d’enc…, mais il n’hésite pas à l’ouvrir. »