Formé à l’académie de Diambars, Arial Mendy a signé l’été dernier avec le RC Lens. Doublure de Massadio Haïdara au poste d’arrière gauche, le joueur de 24 ans était titulaire samedi dernier pour la réception de Metz (0-0, 24e journée de Ligue 2) et a disputé au total 8 rencontres de Ligue 2 dont 5 en tant que titulaire. Il revient sur sa découverte du football européen.

Lensois.com : Arial Mendy, quel est votre état d’esprit après avoir eu l’occasion de jouer un match entier en tant que titulaire lors de RC Lens-Metz ?
Je suis content d’avoir pu être sur le terrain pour aider le plus possible l’équipe. Nous n’avons pas pu l’emporter mais pour moi, c’était un bon match. Je me sentais bien.

Votre titularisation s’est décidée au dernier moment suite au forfait de Massadio Haïdara. Dans quelles dispositions étiez-vous ?
J’ai tout fait pour aider l’équipe et nous avons pris un point, c’est pas mal. J’étais prêt à jouer, je m’étais bien entraîné toute la semaine.

Depuis votre arrivée, que retenez-vous de vos premiers mois au RC Lens ?
Je suis content d’avoir pu rejoindre le RC Lens. L’adaptation a été difficile au début mais aujourd’hui je me sens bien. Tous mes coéquipiers m’ont aidé pour m’intégrer. Je n’avais quitté le Sénégal que pour quelques jours avec la sélection jusque là. Mais même si avec le climat, c’est différent, tous les jeunes joueurs rêvent de toute façon de jouer en Europe.

« Le plan tactique, c’est le plus difficile »

Quelles difficultés avez-vous rencontrées à votre arrivée ?
Au départ, c’était difficile car je me sentais plus seul, je ne sortais pas trop et ne connaissais pas beaucoup de monde mais au fil du temps c’est allé mieux. Je me suis vite rapproché de plusieurs joueurs comme Cheick Doucouré, Jean-Kévin Duverne, Jean-Ricner Bellegarde, Yannick Gomis, Modibo Sagnan ou Souleymane Diarra qui m’ont beaucoup aidé.

On vous a vu évoluer arrière gauche mais aussi arrière droit ou un cran plus haut. Quelle est votre préférence ?
Je préfère jouer arrière gauche mais je suis polyvalent. Je peux jouer partout où l’on veut me mettre. Où que ce soit, je suis prêt à aider l’équipe.

Sur le plan footballistique, qu’est-ce qui vous a semblé le plus différent à votre arrivée ?
C’est surtout sur le plan tactique que se fait la grosse différence. C’est beaucoup plus tactique au niveau du football européen qu’en Afrique. C’est le plus difficile, mais il y aussi la nécessité de rester bien concentré sur 90 minutes.

Propos recueillis par Christophe Schaad