Après un bon nul 2-2 sur le terrain du Paris FC vendredi dernier (18e journée de Ligue 2), le RC Lens retrouve une pelouse de Bollaert qui lui réussit bien en ce moment lundi avec la réception de Tours (19e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Une belle opportunité de terminer 2017 sur une bonne note afin de repartir d’un meilleur pied en 2018, comme l’explique l’entraîneur Eric Sikora.

Lensois.com : Eric Sikora, on imagine que vous avez la ferme intention de bien finir l’année avec une victoire à domicile contre Tours…
C’est le dernier match à Bollaert et hormis la défaite contre Reims en championnat (0-1, 12e journée de Ligue 2), nous y restons sur pas mal de victoires. Il faut faire en sorte que Bollaert reste imprenable et prendre des points. L’objectif est d’être à 21 à la trêve. On s’attend à un match compliqué. Ce n’est pas parce que Tours est dernier que ça va être facile. A Amiens (8e de finale de la Coupe de la Ligue), ils n’ont perdu que 2-1. Nous nous attendons à un match assez fermé, avec peu d’espaces. A nous d’être patients et de trouver la solution. Mais sur ce que nous faisons dernièrement, nous avons des certitudes sur lesquelles nous devons nous appuyer. Il y aura l’appui du public, il faut finir l’année du mieux possible pour être prêts début janvier avec un calendrier compliqué. Il ne faut plus perdre de temps. On en a perdu assez.

Votre équipe se montre beaucoup plus à l’aise à Bollaert désormais. Quel regard portez-vous sur cette progression ?
On marque pas mal de buts, on en prend peu… La dernière prestation contre Reims est plus que cohérente (3-2 ap, 8e tour de la Coupe de France). On doit s’appuyer dessus. A l’extérieur, les matches sont aussi cohérents. On peut se dire qu’on a fait les efforts, qu’on avance. Regarder derrière, c’est bien, mais regarder devant aussi et c’est pour ça que ce match est important pour bien finir, partir une semaine se reposer puis repartir au boulot afin d’éviter ce que nous avons pu connaitre en début de saison et prendre des points afin de se replacer aussi par rapport au milieu du classement, même si on sait qu’il y aura Nîmes, Sochaux et Brest sur une semaine : donc un début de phase retour bien comme il faut. Maintenant, on ne doit plus avoir peur. Je pense aussi que les autres nous regardent différemment. Ce n’est pas s’enflammer, se prendre pour des autres, mais aujourd’hui nous sommes plus sereins. Nous devons être capables dans les têtes de se dire que nous pouvons battre n’importe qui.

« Physiquement et mentalement, les mecs sont là »

Le fait que Tours ait joué à Amiens en milieu de semaine peut-il jouer en votre faveur ?
Je pense qu’il y a eu pas mal de changements, nous verrons bien. Ce qui compte, c’est mon équipe. Je sais que ce n’est pas toujours facile d’enchainer les matches comme ça en fin de saison. Ça peut être aussi un petit avantage pour nous. Après, si des fois je dis que les matches sont trop rapprochés, là nous avons eu 10 jours, c’est long aussi, surtout dans notre situation, où nous voulons prendre des points et enchainer. Le calendrier est fait comme ça, on va faire avec !

Ce match sera le dernier avant la trêve, sentez-vous le repos nécessaire ou à l’inverse, auriez-vous plutôt aimé qu’il n’y ait pas cette coupure ?
Non, je ne sens pas de fatigue particulière chez les joueurs. Quand on est capable de faire les efforts 120 minutes et de gagner contre Reims, puis de ramener le nul du Paris FC en étant menés 2-1 et réduits à 10 contre 11 une demi-heure, ça prouve que physiquement et mentalement, les mecs sont là. Quand on peut faire ça, on doit être capable de tout donner, de tout lâcher pendant 90 minutes contre Tours. En plus, nous avons eu une plus d’une semaine. Physiquement et mentalement, nous sommes bien.

Propos recueillis par Christophe Schaad