Le RC Lens retrouve la compétition lundi avec la réception de Boulogne-sur-Mer dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France (21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Eurosport 2). Le premier match d’un gros mois de janvier. Eric Sikora, entraîneur des Sang et Or, espère bien voir son équipe maintenir la dynamique de la fin d’année 2017.

Lensois.com : Eric Sikora, comment s’est déroulée la phase de reprise ?
Nous avons redémarré le 27 décembre avec 3 jours à 2 séances. Nous avons bien bossé. Le match amical contre Dunkerque (0-0), c’était plus pour avoir 45 minutes dans les jambes pour tout le monde. Nous sommes satisfaits des 4 premiers jours. Nous avons coupé le 31 et le 1er janvier. Nous avons eu de nouveau 2 séances le mardi puis une séance ensuite. Je n’ai rien à reprocher aux joueurs dans l’investissement. Les conditions climatiques ont été un peu compliquées mais depuis le 27 à part une séance de l’après-midi qui n’a pas été très bonne, je suis dans l’ensemble content. Il y a eu de l’investissement, un état d’esprit. Les joueurs n’ont pas envie de perdre dans les petits jeux, quand on travaille les duels… Il faut cultiver ça.

Quel regard portez-vous sur le mois de janvier qui s’annonce ?
Nous avons un mois de janvier compliqué. Après ce match de Coupe de France lundi, on enchaînera à Nîmes, à domicile contre Sochaux, puis à Brest. Ensuite si on se qualifie il y aura un tour de Coupe en semaine avant d’aller à Orléans, puis début février, nous irons à Lorient. Cela fera déjà 5 matches de championnat joués. On pourra déjà se fixer après ces matches mais si on fait un bon ou un mauvais résultat à Nîmes, cela ne changera rien. Nous ferons plutôt un bilan après les 5 premiers. Quoiqu’il arrive, si nous prenons des points, nous feront mieux que lors du début de saison. Tout ce que nous prendrons sera du bénéfice. Quand on regarde le classement, le 10e est à 9 points de nous. Si nous démarrons comme il faut, nous pourront éventuellement accrocher ces équipes mais attention, Bourg-en-Bresse, le 18e, n’est qu’à 4 longueurs. Il ne faut pas commencer à s’enflammer. On a bien fini, puis il y a eu cette coupure. Dans quel état d’esprit serons-nous ? Serons-nous bien physiquement ? Ce premier match de Coupe de France sera déterminant. Mais je n’ai pas d’inquiétude. La préparation a été bonne, les joueurs ont été sérieux pendant la trêve. Dans le travail athlétique, tout le monde a répondu présent. J’espère que la trêve n’aura pas coupé notre élan.

« Pas question de faire des expérimentations »

N’est-ce pas bénéfique de commencer par la Coupe de France ?
Que ce soit en Coupe de France ou en championnat, nous sommes là pour gagner. La Coupe de France a un parfum particulier, à la fin, il y a un trophée qui peut se gagner sur quelques matches. Quand on rentre dans une compétition, c’est pour donner le maximum et aller au bout. Il n’est pas question de faire des expérimentations. Le but est d’être en 16e de finale et d’avoir un maximum de matches à jouer en 2e partie de saison.

Cette présence en 32e de finale de Coupe de France vous permet de reprendre la compétition plus tôt…
Oui, c’était bien de se qualifier car cela donnait un match de compétition tout de suite avant d’entamer le championnat. Dans le cas contraire, tu faisais un match amical en donnant du temps de jeu à tout le monde, avec la peur de te blesser, pour te retrouver en difficulté tout de suite après en championnat à Nîmes. En rencontrant Boulogne-sur-Mer à Bollaert, sur un match de Coupe de France, on sait qu’en n’étant pas à 100%, nous pouvons être éliminés. L’adversaire viendra pour faire mal, à nous d’être présents. Si nous sommes dans le même état d’esprit que contre Reims (3-2 ap, 8e tour de Coupe de France), il n’y aura pas de souci. Mais il ne faut pas croire qu’il suffira d’être à 60% pour gagner sinon, on connait le résultat d’avance.

Propos recueillis par Christophe Schaad