Le RC Lens veut rebondir à Montpellier samedi (22e journée de Ligue 1, 17h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Téléfoot) après sa défaite 1-0 à Bollaert contre Nice (0-1, 21e journée de Ligue 1). Même en déplacement, les Lensois savent qu’il pourrait tomber sur une équipe qui pourrait les attendre, le MHSC ayant de plus besoin de se rassurer au cœur d’une période difficile. Le point avec l’entraîneur Franck Haise qui aspire à résoudre avec son équipe les problèmes offensifs du moment.

Lensois.com : Franck Haise, la semaine dernière, vous aviez enchaîné les matches et ce sera encore le cas la semaine prochaine. Avez-vous sauté sur l’occasion représentée par la semaine en cours, avec un seul match au programme, pour travailler notamment tactiquement ?
Oui ça nous a en effet permis de travailler sur certains points et notamment sur l’animation offensive. Les chiffres viennent l’appuyer, mais au niveau de l’animation défensive, on voit qu’on a concédé peu de tirs, 15 en 3 matches dont 5 cadrés. C’est quand même très peu. On a subi peu d’occasions. Ce sont des bons signes, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas montré cette solidité sur un enchainement de matches. Par contre, et surtout contre Nice, on a eu des manques dans la variété, l’attaque de la profondeur, l’alternance de notre jeu… Il y avait certainement un manque de fraîcheur mais on a aussi pas suffisamment bien fait les choses pour poser plus de problème à Nice.

Depuis plusieurs semaines maintenant, on observe cette difficulté à performer à domicile par rapport aux matches en extérieur et plus généralement face à des équipes qui sortent peu…
Dès que ça sort peu ou moins, il y a plus de difficulté. On a certains problèmes pour les résoudre. Mais il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, quand on joue des blocs compacts, médians ou bas de Ligue 1, c’est avec un groupe dont les 3 quarts des joueurs viennent de Ligue 2 où on n’a pas été non plus hyper supérieurs la saison dernière. Sur les 19 qui jouent le plus souvent, il n’y en a que 4 ou 5 qui évoluaient en L1, pas forcément française. Des fois, il y a un peu de justesse en moins mais je trouve que ce que font les joueurs est déjà pas mal de manière générale, même si c’est un axe de progrès collectif, que d’être plus juste sur le plan technique.

« Arriver à se créer plus d’occasions »

Montpellier n’est pas bien, n’a plus gagné depuis le 12 décembre et sa victoire à Bollaert. Le club héraultais vous accueillera sans pas mal d’absents (Delort, Savanier, Omlin). N’êtes-vous pas dans de meilleures dispositions ?
Je ne sais pas si on est mieux qu’eux, j’ai vu beaucoup d’éléments positifs sur la solidité mais d’un autre côté, il faut arriver à se créer plus d’occasions, de situations de tir. Il nous faut plus de qualité sur les centres aussi. Je regarde ce qui dépend de nous. On doit renforcer les points positifs et on doit aller chercher d’autres choses.

Alors que l’adversaire est privé de joueurs clés, se prépare-t-on à devoir anticiper une possible surprise sur le plan tactique de sa part ?
C’est une équipe qui est de toute façon capable de jouer dans différents systèmes. Ils le font depuis le début de la saison. On peut s’attendre à beaucoup de choses contre eux. Quand je lis les paroles du coach Michel Der Zakarian, il parle de revenir aux fondamentaux. Je ne sais pas précisément ce que ça veut dire, mais on attend un bloc compact, solide et qui va travailler fort.

Propos recueillis par Christophe Schaad