Il y a 9 ans, Gaëtan Robail quittait le RC Lens pour rejoindre Arras, faute d’avoir pu percer. Il revient par la grande porte, transféré en provenance du Paris-Saint-Germain après un prêt réussi à Valenciennes. L’attaquant espère maintenant accompagner les Sang et Or en Ligue 1.

Lensois.com : Gaëtan Robail, quel est votre état d’esprit alors que vous êtes de retour au RC Lens, 9 après votre départ du centre de formation ?
Je suis très content de revenir dans mon club formateur. J’ai eu le choix entre plusieurs propositions, mais le coeur a parlé. J’ai préféré revenir au RC Lens. J’ai eu des offres en Ligue 1 mais c’est vraiment le coeur qui a pris le dessus. Lens n’a pas sa place en Ligue 2 et je pense que le club a fait un bon recrutement pour remonter.
Vous n’êtes donc pas rancunier alors que le club avait décidé de ne pas vous conserver à l’époque ?
J’en ai voulu aux gens qui ne m’ont pas gardé sur les 2 ou 3 premières années après mon départ. Mais 9 ans après, ce n’est pas qu’on oublie, simplement on se dit jusque que l’on pourrait avoir une seconde chance. Ce n’est pas forcément resté dans un coin de ma tête car Lens ne s’intéressait pas forcément à moi ces dernières années, mais quand l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité.
« Je suis conscient de l’attente des supporters »
Il y a beaucoup d’attentes à votre égard de la part des supporters. Comment l’appréhendez-vous ?
Oui. On m’en a parlé. Ici, les supporters sont exigeants avec les joueurs, ils veulent que le Racing remonte en Ligue 1 et ils font confiance aux joueurs et au club notamment par rapport au recrutement. Je suis conscient de cette attente.
Vous restez sur votre meilleure saison à Valenciennes, avec notamment 10 buts marqués. Comment l’expliquez-vous ?
Je suis content de cette saison à Valenciennes. Je pense que si j’ai franchi un palier, c’est grâce a la confiance que l’entraineur (ndlr : Reginald Ray) m’a donnée, ce que je n’avais pas quand j’étais prêté en Belgique. C’est surtout sur la confiance que cela s’est joué. J’avais aussi celle de l’équipe. J’ai progressé dans le volume, c’est là aussi que j’ai passé un cap.
Propos recueillis par Christophe Schaad