Le RC Lens se trouve dans une dynamique très positive. Il a pris la tête du classement et reste sur 9 journées sans défaite en Ligue 2. Avant de recevoir Sochaux samedi (15e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1), le milieu Guillaume Gillet rappelle les bases du succès, à ne surtout pas oublier.

Lensois.com : Guillaume Gillet, vous êtes en tête du classement et sur une série de 9 matches sans défaite en Ligue 2. La confiance doit être très grande avant de recevoir Sochaux samedi…
J’espère que la confiance n’est pas trop grande. Il faut toujours garder une certaine marge de sécurité. Il n’est jamais bon de penser que l’on va gagner les matches facilement avant de les jouer, surtout face à Sochaux qui fait un début de championnat fantastique après sa dernière saison difficile. C’est une équipe qui mérite le respect. Elle a la meilleure défense du championnat. On s’attend à un match compliqué. Notre dynamique est positive, j’ai senti depuis le début de la saison que nous avions une certaine sérénité dans le groupe. Le club a bien travaillé au niveau du recrutement en prenant des joueurs d’expérience et qui ont une très bonne mentalité. C’est ce qui nous permet d’être dans une bonne spirale en faisant de bons résultats.

Vous venez d’obtenir de bons résultats face à de bonnes équipes du championnat, comme à Nancy (0-0, 12e journée de Ligue 2) ou contre Lorient (1-0, 13e journée de Ligue 2). Ces performances ne viennent-elles pas encore plus gonfler ce capital confiance ?
Le mois d’octobre était costaud sur le papier. On peut en tirer un bilan positif. Je sais aussi que pour gagner ce genre de championnat, c’est surtout face aux équipes « plus faibles » que cela se joue. L’an dernier, on a perdu beaucoup de points contre ces équipes. Ce sont des points qui sont très importants en fin de saison. On a les qualités pour gagner contre n’importe qui mais à chaque fois on se doit de garder les pieds sur terre et de ne prendre personne de haut comme si on repartait de zéro. Sinon ce serait une grosse erreur de notre part.

« L’intime conviction qu’on ne va pas vivre un trou d’air comme la saison dernière »

Vous êtes capitaine en l’absence de Steven Fortes. Est-ce facile d’être le capitaine de cette équipe qui affiche une certaine maturité ?
C’est très facile. Il n’y a pas besoin de grand discours pour la motiver. Elle est assez autonome, tout le monde au sein du groupe tire du même côté. C’est vraiment agréable. Si vous pouviez être avec nous tous les jours à l’entraînement, vous verriez qu’il y a vraiment une super ambiance. Evidemment, les résultats permettent d’avoir une bonne ambiance au sein du groupe, mais on vit très bien pour le moment et on a l’intention de bien terminer cette année civile avec les derniers matches à venir.

Le groupe parait plus serein que la saison dernière dans sa façon d’appréhender les évènements. Quel est votre regard sur cette progression ?
L’an dernier, le début de saison a été tonitruant aussi. Ensuite il y a eu un gros creux. J’ai l’intime conviction qu’on ne va pas vivre ce genre de trou d’air. On a plus d’expérience et plus de sérénité. On le sent même à travers certains matches. On se retrouve parfois menés contre le cours du jeu comme à Orléans (1-4, 10e journée de Ligue 2) ou à Rodez (1-2, 14e journée de Ligue 2) et on sent que l’équipe ne s’affole pas, ne balbutie pas son foot. Au contraire, on pose le jeu et c’est à l’usure qu’on arrive à revenir. La saison dernière, on avait plus tendance à se jeter dans la gueule du loup quand on était en difficulté et ça se payait encore plus cher.

Propos recueillis par Christophe Schaad