Le RC Lens a meilleure mine depuis sa victoire 2-1 à Bollaert contre Brest (17e journée de Ligue 2). Il doit maintenant confirmer samedi à Clermont (18e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2). Le milieu Jean-Ricner Bellegarde livre ses impressions avant ce rendez-vous important.

Lensois.com : Jean-Ricner Bellegarde, le RC Lens a relevé la tête après une période difficile. Comment expliquez-vous ce changement ?
Après la période difficile que nous avons connue, il a fallu remonter au niveau auquel nous étions. Le coach et le staff ont tout mis en place pour nous remettre dans le rythme, nous remettre dedans. Nous avons travaillé fort. Les efforts des coaches et les nôtres sur le terrain finissent par payer.

Après coup, peut-on parler d’un relâchement pour expliquer cette mauvaise série de 3 défaites ?
Je ne pense pas que c’était forcément un relâchement. Comme on le sait, dans une saison il y a souvent des moments difficiles. Nous avons connu ça mais nous avons su rebondir. Maintenant, nous espérons que c’est reparti !

« Quand on voit que l’on commence bien, on se dit que cette année peut être la bonne »

Vous avez connu la dernière saison qui s’est révélée très difficile. Aujourd’hui, vous vous retrouvez à jouer la montée. Vous y attendiez-vous ?
Je m’attendais à tout. Quand on voit que l’on commence bien, on se dit pourquoi pas, que cette année peut être la bonne. Cette année, nous avons vraiment un bon groupe. Nous nous entendons bien. Il y a beaucoup d’envie. L’an dernier aussi c’était le cas mais dans les périodes difficiles, tu te sens plus détachés, tu sens que le groupe connait des difficultés. Cette année, nous sommes vraiment soudés, avec de la qualité.

Il faudra maintenant enchainer samedi à Clermont. A quel match vous attendez-vous ?
Il va falloir mettre du rythme, être fort physiquement et mentalement mais aussi intelligent dans le jeu. Clermont est une équipe athlétique avec des joueurs qui vont vite. C’est toujours dur chez eux mais nous allons tout mettre en œuvre pour les déstabiliser.

Propos recueillis par Christophe Schaad