Le RC Lens va tenter de relever la tête samedi à Lorient (24e journée de Ligue 2, 14h55, à suivre en direct sur Lensois.com et sur Canal+ Sport) après 2 déconvenues à Bollaert contre Orléans (0-1, 23e journée de Ligue 2) et Sochaux (0-1, 21e journée de Ligue 2). Le milieu Jean-Ricner Bellegarde reste confiant.

Lensois.com : Jean-Ricner Bellegarde, comment expliquez-vous les 2 défaites concédées à Bollaert alors que le mois de janvier se passait plutôt bien jusqu’ici ?
Je pense que le match contre Orléans était raté. Contre Sochaux, nous avons eu du mal dans le rythme. Nous enchainons les matches et il nous manque un peu de jus. Si face à Orléans, c’était raté, contre Sochaux, on a senti notre équipe fatiguée. Il n’y avait pas beaucoup de courses, de mouvements, mais nous ne sommes pas inquiets.

Le groupe est-il touché par ces 2 déconvenues ?
Franchement non, le groupe n’est pas touché. Nous savons que nous enchainons les matches, qu’il nous manque un peu de gaz mais nous travaillons bien aux entrainements. Nous restons confiants. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

« Nos prochains adversaires vont se sentir en position de force »

Sur ces 2 derniers matches, vous ne marquez pas et on sent des difficultés à trouver les attaquants…
Je pense que ça se joue aussi sur le mental. Nous avons eu du mal à poser le jeu. En tant qu’attaquant, ce n’est pas facile d’avoir le ballon. C’est un peu difficile pour tout le monde. On ressent qu’il nous manque un peu d’appels, des courses. Après les espaces dépendent aussi de la tactique adverse.

Ces derniers résultats vous incitent-ils à vous dire que cette fois, pour un objectif autre que le maintien, c’est terminé ?
On ne va pas dire que c’est fini, on garde un œil vers le haut. Mais on sait que ça ne va pas être facile. Depuis le début de la saison, nous sommes dans la difficulté et nous savons que rien ne va être simple cette année. Je pense que nos adversaires vont se sentir en position de force au regard de nos derniers résultats, mais encore une fois, nous ne sommes pas inquiets.

Propos recueillis par Christophe Schaad