Gardien du RC Lens, Jérémy Vachoux va quitter le club lensois à la fin de la saison pour rejoindre Orléans. Le club orléanais est d’ailleurs le futur adversaire du Racing ce vendredi à Bollaert pour le compte de la 38e journée de Ligue 2 (20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports). L’occasion d’évoquer avec le portier Sang et Or la fin de saison du RCL et son avenir personnel. Entretien.
Lensois.com : Jérémy Vachoux, vous avez très peu joué cette saison. Comment jugez-vous cette année un peu particulière ?
C’est une saison délicate à juger, car j’ai peu joué. J’ai disputé 4 rencontres de Ligue 2 et 3 en Coupe. J’ai essayé d’être performant dès que l’on fait appel à moi pour apporter des points à l’équipe. Il y a eu 2 matches où j’ai dû entrer en cours de jeu, ce n’était pas évident. Le match contre Niort (4-1, 26e journée de Ligue 2) était un peu plus facile, car on menait déjà 3-1 à Bollaert. Le match contre Brest (2-0, 35e journée de Ligue 2) était un peu plus délicat, car je n’ai pas eu le temps de m’échauffer et je dois entrer dans un match à enjeu. Ce n’était pas évident, mais il faut être performant dès son entrée sur le terrain. Le mieux reste toujours de débuter la rencontre avec un bon échauffement. Après, le but, quand on est numéro 2, est d’apporter une bonne ambiance dans l’équipe, de pousser les autres à se sublimer et d’être performant dès que l’on fait appel à nous. J’ai fait ma part de boulot cette saison. Je suis content de moi, même si j’aurais aimé jouer beaucoup plus de matches. J’ai toujours primé le collectif avant mon cas individuel. C’est une saison qui, je l’espère, va se terminer sur une bonne note avec une montée en Ligue 1.
Comment vit le groupe à l’approche de ce match décisif face à Orléans ce vendredi ?
Le groupe vit bien. On est concentrés. On reste sur 2 victoires de rang en championnat. J’espère que l’on va terminer cette saison en boulet de canon. Il faut enchaîner une 3e victoire face à Orléans, puis se concentrer sur les play-offs. Monter en Ligue 1 après le barrage, ce serait magnifique. Le match de vendredi sera important, il faut à tout prix gagner pour atteindre les play-offs puis le barrage.
« Quand on a goûté au sucre, on veut continuer à en manger »
Personnellement, ce match va être un peu spécial pour vous. Quel est votre état d’esprit ?
Ca va être le dernier match de championnat à domicile contre mon futur club, ce sera donc forcément spécial. Je suis Lensois jusqu’à la fin de saison donc je me concentre sur le match de vendredi en espérant la victoire pour se qualifier sur les play-offs.
Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter le Racing cet été ?
J’avais la possibilité de rester à Lens, de prolonger mon contrat et rester numéro 2. Après, quand on a goûté au sucre, on veut continuer à en manger. Je suis un compétiteur et c’est toujours frustrant de voir ses copains jouer les matches et être sur le banc, impuissant. Etre titulaire à Orléans a clairement joué dans mon choix. Orléans a montré une véritable volonté de m’avoir et cela m’a convaincu.
« Je suis un amoureux du Racing »
Quel est votre bilan de vos années au RC Lens, même si l’histoire n’est pas encore terminée ?
Ce n’est que du positif. Je suis un amoureux du Racing. C’est ici que j’ai débuté en professionnel. Cela va me faire un gros pincement au cœur de quitter le RCL en fin de saison. Je suis très attaché à la région et au club. Je n’ai passé que de bons moments, malgré des instants difficiles avec notamment la non-montée il y a 2 ans. Mais, dans l’ensemble, je ne retiens que les bons moments et j’espère maintenant laisser le Racing là où il doit être, c’est-à-dire en Ligue 1.
Est-ce que Bollaert et les supporters lensois vont vous manquer ?
Concernant les supporters, je n’ai qu’un mot à dire : magique ! C’est magnifique de voir une telle ambiance. Il y a peu de clubs en France qui connaissent une telle affluence. A Lens, il y a vraiment un 12e homme. Ca ressemble beaucoup à Saint-Etienne, club où j’ai été formé. Ce sont 2 clubs où le travail est une valeur importante. Je n’ai que de l’admiration pour les supporters. Ils nous soutiennent tout le temps. On l’a encore vu ce week-end en Corse où ils étaient nombreux. C’est juste magique.
Propos recueillis par Mickaël Nys