Le RC Lens renouera avec la Ligue 2 samedi à l’occasion de la première journée, au Mans (15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). L’entraîneur Philippe Montanier fait le point avant de démarrer sa 2e saison sur le banc artésien.
Lensois.com : Philippe Montanier, y a-t-il une excitation particulière au moment d’aborder cette nouvelle saison ?
On s’approche, mais je n’ai pas trop ressenti cette semaine de façon différente. Il faut dire que durant la préparation, il y a déjà eu pas mal d’implication. Nous avons donc été plutôt dans la continuité. Puis le match face à l’Espanyol Barcelone à Bollaert (1-3) nous a mis dans une configuration de championnat. Nous avons bien basculé.

On sait que la préparation a été condensée sur 4 semaines seulement et il y a de fortes chaleurs en ce moment. Cela amène-t-il des craintes sur le plan physique ?
On a cette interrogation, mais cette semaine, nous n’avons pas trop souffert de la chaleur. Lundi, ç’a été, mardi après-midi, c’était plus difficile mais les joueurs ont plutôt bien encaissé, puis mercredi, nous avons travaillé le matin. Ce jeudi, il faisait très chaud, mais c’était la séance la plus light. Nous n’avons pas trop été handicapés. Physiquement, contre l’Espanyol, je nous ai trouvés plutôt bien. Nous sommes sur de bons rails, mais difficile de dire si nous sommes à 80, 90 ou 100%.
« 16-17 titulaires »
Quelles différences établissez-vous entre votre équipe de 2018-2019 et celle de cette saison ?
On va le voir. Je pense que nous avons une dominante technique un peu supérieure. Je pense aussi que nous avons un groupe un peu plus complet. Souvent on dit qu’il faut regarder le banc de touche pour connaitre la qualité d’une équipe et on a 16-17 titulaires possibles. Cela demande maintenant confirmation sur le terrain. On reste sur la continuité de la saison dernière même s’il y a eu beaucoup de recrues, simplement le noyau est un peu plus gros, c’est ce qu’on souhaitait. On voulait plus de titulaires pour le cas où il y aurait par exemple des blessures, nous retrouver moins déséquilibrés. Nous avons agrandi ce noyau et j’espère en le renforçant.

Vous démarrez au Mans, un promu…
C’est un promu particulier. Le club est un ancien pensionnaire de Ligue 1, avec un stade de Ligue 1 et des moyens quand même importants. Un bon travail a été fait par l’entraîneur Richard Déziré sur plusieurs saisons. Souvent, les promus sont sur l’euphorie de la montée. Je cite souvent Béziers qui avait surpris en début de championnat. Je n’aime pas trop jouer les promus en début de saison, mais on va s’adapter. On a beaucoup de considération et de méfiance vis-à-vis du Mans.

Propos recueillis par Christophe Schaad