Après un nul 0-0 à Clermont (18e journée de Ligue 2), le RC Lens va tenter de finir l’année 2018 sur une bonne note samedi à Bollaert contre Ajaccio (19e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Un succès permettrait de partir en vacances sur un bilan satisfaisant pour la phase aller, même si la vitesse à laquelle avance la concurrence à tendance à assombrir l’horizon.

Lensois.com : Philippe Montanier, l’objectif de samedi sera de bien finir la première partie de saison…
En cas de victoire, la première partie de saison sera bonne, mais on voit aussi que nos adversaires avancent vite. Si nous arrivons à gagner, ça ferait 35 points. Statistiquement, ce serait plutôt bien, mais ça passe par une victoire face à Ajaccio et c’est ça qui sera le plus compliqué.

35 points, c’est donc l’objectif qui pourrait vous combler à la trêve ?
Nous n’avions pas vraiment fixé de nombre de points en début de saison. Nous pensions surtout à donner le meilleur. 35 points cela représenterait un bon total, mais nous n’y sommes pas encore car Ajaccio sera sur notre route. Je sens le groupe prêt et déterminé pour franchir l’obstacle. Je pense que nous aurions signé en août pour 35 points, ce qui nous frustre un peu, c’est la qualité de nos adversaires qui avancent plus vite. Toutefois, la saison est longue. Occupons-nous de nous. Nous avons une ligne de 35 points à atteindre, à nous de tout faire pour y parvenir.

« Je suis confiant »

Avant Clermont, on pouvait évoquer une usure. La ressentez-vous d’autant plus cette semaine ?
Je l’ai moins sentie. La semaine dernière était un peu particulière. Jusqu’au vendredi, nous avions 8 joueurs out dont 7 titulaires. Pour bien travailler, bien se préparer, ce n’est pas l’idéal. Là, nous avons retrouvé un groupe sans malade, en pouvant produire une semaine complète de travail avec 90% de l’effectif. Nous sommes sur une autre énergie que pour Clermont. Après un match reste un match et il faudra faire ce qu’il faut.

Le jeu affiché ces derniers temps vous rend-t-il inquiet ?
Cela dépend. Après Brest, non, après Clermont, très inquiet ! (sourire) Chaque match a sa vérité. Nous sommes un peu irrégulier dans le contenu des matches, dans la consistance. Nous travaillons dans ce sens. On voit que ce n’est simple pour personne d’être régulier mais je suis confiant. Comme nous avons su faire les choses, il n’y a pas de raison de ne pas y parvenir de nouveau.

Propos recueillis par Christophe Schaad