Arrivé cet été de Serbie et de Vojvodina, Aleksandar Radovanovic est l’une des grandes révélations du RC Lens en ce début de saison. Le défenseur, très solide, s’est vite imposé. Et vite intégré aussi, même si contrairement à la majorité des recrues, il n’est pas francophone, ce qu’il espère devenir d’ici quelques mois.

Lensois.com : Aleksandar Radovanovic, êtes-vous surpris par le bon début de saison du RC Lens ?
Je ne suis pas surpris. J’espérais que le RC Lens puisse se battre pour la montée. Je pense que nous avons un bon état d’esprit, que nous effectuons un bon travail avec le coach et le staff. Avec l’ensemble du club, nous sommes concentrés sur chaque nouvelle étape et je pense que nous allons continuer comme ça.

Il y eu beaucoup de mouvements au sein de l’effectif, pourtant, tout semble se dérouler au mieux au sein du groupe, y compris pour vous qui arrivez de Vojvodina en Serbie…
Je suis l’un des seuls au sein du groupe à ne pas parler français et pourtant, je ne me suis jamais senti comme un étranger. Tout le monde essaye de m’apprendre de nouveaux mots français, de parler avec moi pour que je me sente bien. Je suis très heureux d’être ici. Je pense que c’est le même sentiment pour les autres joueurs qui sont venus. Pour moi, c’est beau. J’aime la France, c’était mon rêve de vivre ici et d’y jouer au football. Avec ma femme, nous vivons à Arras, c’est un bel endroit. Tout est parfait pour nous !

« 15 000 personnes pour un match amical, je n’y ai pas cru »

Que connaissiez-vous du RC Lens avant de venir ici ?
Je savais beaucoup de choses. Je regarde les ligues françaises depuis plusieurs années. J’étais surpris de voir que Lens n’était pas dans les premières équipes en Ligue 2 la saison dernière. Je savais que c’était un grand club avec de grands supporters. Quand j’ai su que le RC Lens me voulait, j’ai tout de suite souhaité venir.

Quel impact a eu sur vous la découverte de Bollaert et de son environnement ?
Mon premier match était un amical contre Saint-Etienne (0-1). Quand on m’a dit qu’il allait y avoir 15 000 personnes, je ne l’ai pas cru, car ce n’était qu’un match amical. Quand j’ai découvert cela, c’était incroyable. Puis le premier match de championnat contre le Red Star aussi, c’était incroyable (1-0, 2e journée de Ligue 2). Chaque match ici est comme un rêve ici. On ne sent pas la fatigue ou la souffrance.

Propos recueillis par Christophe Schaad