Amoureux de sa Corse natale, Jean-Louis Leca est désormais bien installé dans les Hauts-de-France après un passage à Valenciennes puis son actuelle parcours avec le RC Lens. Une région dont il a appris son histoire et sa culture.

Dans une longue interview donnée à 20 minutes, le portier artésien revient sur les points communs entre son ile de beauté natale et le Nord de la France : « Le Nord est très similaire à la Corse. Il ne faut pas avoir peur de le dire mais ce sont les deux régions les plus pauvres de France. Et puis, il y a beaucoup de valeurs, beaucoup d’entraide entre les gens. Les gens y aiment leur terre, sont fiers de leurs origines, ils ont une vraie identité. Par exemple, quand je suis arrivé dans le Nord, mes voisins sont venus me voir pour savoir si j’avais besoin de quelque chose. C’est révélateur de la proximité entre les gens. C’est bien car aujourd’hui, on est dans une société où tout ça est en train de se perdre. Tout le monde ne pense qu’à sa gueule. Mais en Corse ou dans le Nord, quand on est en galère, on vient t’aider. Ça me correspond et c’est pour ça que je suis très épanoui à Lens»

Le portier évoque également l’importance de s’intégrer à sa nouvelle région : « Quand je vais dans une nouvelle ville, je m’acclimate et je m’adapte. J’essaie toujours de comprendre la ville où je vis à travers son histoire. En 2018, quand je suis arrivé à Lens, Philippe Montanier avait emmené l’équipe au musée de la mine de Lewarde. J’avais trouvé ça fascinant. Par la suite, j’y ai emmené ma femme et mes enfants car je trouvais ça important. Quand on est sur l’autoroute et que mes enfants me demandent : « Papa, c’est quoi cette montagne de terre ? », hé bien, je peux leur expliquer ce qu’est un terril, ce qui a été extrait de la mine. Par exemple, on m’a fait cadeau d’une gaillette. J’ai pu aussi leur expliquer ce que c’était. Je suis fier d’être là où je suis et content de m’y acclimater. »