Joueur emblématique du RC Lens, de 1991 à 1997, Jimmy Adjovi-Boco continue de suivre assidument le parcours du club lensois. L’ancien défenseur artésien est assez admiratif de la saison Sang et Or.
Interrogé sur le RC Lens dans le podcast « En dehors de ma surface », Jimmy Adjovi-Boco voit des ressemblances entre le RCL version 2020-2021 et celui qu’il a connu lors des années 90 : « Un club, c’est 4 choses : il y a le joueur, les dirigeants, les supporters et une chose que l’on oublie souvent : l’encadrement administratif. Dans les années 90 à Lens, le club faisait qu’un. Nous, joueurs, on allait voir les administratif, les commerciaux, il y avait une symbiose. Quand un commercial va vendre le club et qu’il y a cette relation avec le joueur, quand il fait appel au joueur et qu’il va l’aider. On sent cette dynamique. C’est cela qui nous a aidé à être champion en 1998. Quand tu commences à perdre ça, tu perds un peu l’âme du club. L’âme du club, on le retrouve aujourd’hui. On retrouve exactement ce qui a fait la réussite du RC Lens des années 90 : l’humilité, le travail, le dépassement de soi qui est l’ADN du RC Lens. C’est l’histoire du club, les mineurs, les gens vont au charbon, la solidarité, la fraternité. Les gens qui descendaient dans les mines, ils disaient : « On ne monte pas si tout le monde n’est pas là. ». Quand on arrive à créer cette ambiance, ces valeurs autour du club, ces liens entre dirigeants supporters, dirigeants, joueurs et employés, c’est le top. […] Après le titre de champion, il y a eu cette erreur au RC Lens de sortir de cette relation. Les supporters n’avaient plus le droit de venir au entraînement. Quelques années avant, on les entendait sur le bord de la touche. Ca vivait. […] Franck Haise et Joseph Oughourlian sont sur ses valeurs là. Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de valeurs. »
Vous pouvez retrouver l’intégralité du podcast et l’excellente interview de Jimmy Adjovi-Boco, en cliquant ici.
je suis en totale adhésion avec les propos de Jimmy Adjovi-Boco … si j’ose me permettre.Le Racing Club de Lens est né de la catastrophe des mines de Courrières en 1906. Catatrosphe dont l”épicentre n’est pas Courrières mais Méricourt, commune située à 2 kilomètres de l’actuel stade Bollaert-Delelis.En rappelant que nos valeurs que sont l’humilité, le travail, le dépassement de soi nous amènent au bonheur du partage et de la fraternité, il faut reconnaître que ce Grand Club de football qu’est le RCL est un symbole d’humanité.
Très belle analyse de jimmy Adjovi-Bocco qui est lui même le digne représentant des valeurs qu’il expose.
Jimmy pas le meilleur du monde, mais quelle mentalité!!! un bosseur, un travailleur, un besogneux. Digne de notre grand club qu’est le Racing. Agréable à voir ce joueur pour ses qualités athlétiques, sa solidarité envers ses équipiers. Rien d’étonnant qu’il tienne de tels propos.Si ma mémoire ne flanche pas je crois qu’il venait d’Amiens, et il est tombé complètement dans le moule lensois. Le club d’abord, les égos de côté