Si le RC Lens a vécu une saison extraordinaire lors de l’exercice 2022-2023, il a du laisser Jimmy Cabot en cours de route. Victime d’une blessure, le joueur a peu joué durant la saison écoulée.

Pour cela il faut remonter au 15 octobre 2022, lors de la réception de Montpellier où Jimmy Cabot est victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en toute fin de match après un duel avec Faitout Maouassa. Passé par la case opération, le Lensois est actuellement en rééducation et ne devrait pas retrouver la compétition tout de suite comme nous l’a indiqué récemment Franck Haise.

« Vivre au stade les très belles performances de l’équipe, ça n’a pas toujours été facile »

Jimmy Cabot sous le maillot lensois
Jimmy Cabot sous le maillot lensois

Interrogé par So Foot sur cette saison compliquée sur le plan personnel, Jimmy Cabot est revenu sur cet exercice forcément spécial : « Il y a eu plusieurs étapes parce qu’après la blessure, j’ai eu pas mal de complications. Ça a été compliqué à gérer. En plus des croisés, le ménisque a aussi été touché, donc l’opération a été assez lourde. J’ai aussi eu quelques inflammations un peu inexpliquées, ce qui a tout retardé… La rééducation a été un peu en dents de scie finalement, et je suis encore dedans alors que je me suis blessé il y a maintenant neuf mois. J’ai donc dû me battre avec ça, mais aussi avec ma frustration, parce qu’au-delà d’être supporter du RC Lens, je reste joueur et compétiteur, donc vivre au stade les très belles performances de l’équipe, ça n’a pas toujours été facile, même si je suis très, très content pour le groupe, le club. Il y a juste des moments où l’individu prend le dessus et où tu te rappelles que tu ne peux pas participer à tout ça. »

Puis le joueur est revenu sur sa situation actuelle : « On est sur un protocole progressif. Ça évolue, petit à petit, semaine après semaine. On voit comment le genou réagit, on ajuste. On ne peut toujours pas définir de date de retour précise, d’autant que j’ai un peu perdu musculairement. Il ne faut pas que je fasse n’importe quoi. Je n’ai pas encore repris la course. Là, je reste surtout en salle. On verra à partir du stage, où on va peut-être en profiter pour augmenter le rythme, mais c’est positif. »