Le RC Lens vient de connaitre une série de 3 matches en une semaine. Pendant celle-ci, Franck Haise a beaucoup fait tourner son effectif.
De manière générale, le coach n’hésite pas quand nécessaire à s’appuyer sur sa profondeur de banc. Un management qui semble bien accepté par le groupe. Le latéral Jonathan Clauss commente : « Comme tous les joueurs, j’aimerais jouer tous les matches, c’est normal je pense. Après de là à me dire que je vais être à 100% et être très performant sur 3 matches en une semaine je ne sais pas… Le coach gère très bien cela. Le but est d’être à 100 ou 150% et pas un jour à 80% alors qu’il y a la possibilité de changer un joueur. Moi je me donne sur le terrain et quand je ne le suis pas, je sais que Clément (Michelin) donnera aussi le maximum, c’est plus quelque chose que je vois positivement. Si le coach fait participer tout le monde c’est parce qu’il a confiance en la qualité de tout le monde. S’il fait tourner un groupe avec 20 joueurs c’est qu’il pense que les 20 peuvent être titularisés. La profondeur de banc est hyper importante. » L’ancien joueur de Bielefeld a par ailleurs été amené à être remplacé à plusieurs reprises en cours de match, particulièrement au début de la saison, alors qu’il était encore un peu court physiquement. Il n’en a jamais pris ombrage : « Il y a peut-être des choses qui se voient depuis l’extérieur que nous on ne voit pas sur le terrain. Dans mon jeu, je pense que l’effet physique est important et ça se voit très rapidement quand je suis en jambe ou quand je le suis moins, c’est peut-être ça qui a donné l’envie au coach de parfois me changer en fin de match. Moi je laisse le coach faire ses choix. Je n’irais pas le voir après un match pour lui demander pourquoi je sorti à la 60’ ou la 85’. S’il le fait c’est qu’il pense que c’est le bon choix. »
Propos recueillis par Christophe Schaad