Ce samedi, le RC Lens n’a pas connu un match facile face à Troyes. Bien regroupés et auteur du premier but de la rencontre, les Troyens ont été difficiles à bouger. Toutefois, un but d’Adrien Thomasson a permis au Racing d’assurer l’essentiel. Après le match, Jonathan Gradit partageait la difficulté lensoise à se projeter face à des blocs bas.

Qu’est-ce qui ressort de ce match ? De la frustration, de la déception ?
Un peu des deux. On aurait aimé ramener les trois points. Au vu du match, on est quand même content d’être revenu au score. Ce n’était pas un match facile, on le savait. Le but nous fait un peu de mal en début de seconde période. On court après le score. On a réussi à égaliser donc c’est un point positif.

Il y a un cruel manque de réalisme sur ce match. C’est l’une des données qui ressort ?
Oui du réalisme, mais aussi dans l’avant-dernière passe on a eu du mal à avoir des occasions très franches même si on a eu beaucoup de situations. Face à un bloc comme ça si l’on marque rapidement ça nous débloque le match. Ce n’est pas ce qu’il s’est passé. On a eu plus de mal après au fur et à mesure du match. Plus les minutes passaient et moins on était à l’abri de prendre un but et c’est ce qu’il s’est passé.

« On a manqué de réalisme sur nos occasions »

C’est une vraie problématique désormais d’affronter des blocs bas ?
Il faut s’adapter forcément. Au vu du classement, les équipes nous craignent plus qu’au départ. On tombe souvent sur des blocs bas. C’est à nous de trouver la solution. Pour l’instant, on le fait plutôt bien, car ce n’est pas la première fois que l’on joue contre des blocs bas. Ce n’est jamais facile. Il faut se créer des occasions, on s’en crée. C’est le côté positif, mais après il faut marquer rapidement et ce soir ça n’a pas été le cas.

Quels ingrédients faut-il mettre pour être plus décisifs contre ces blocs bas ?
Comme je l’ai dit, c’est l’avant-dernière passe, les centres, quelques situations où l’on doit faire mieux où l’on centre au lieu de faire la passe. C’est du détail, mais à haut niveau, c’est ça qui coûte cher. On a manqué de réalisme sur nos occasions. C’est à nous de remédier à cela.

Avez-vous l’impression que vos adversaires vous attendent de plus en plus bas ou qu’ils mettent le bus ?
Le bus je ne sais pas, mais c’est sûr qu’ils changent de système. On avait analysé Troyes et travaillé pour affronter une défense à quatre, on s’aperçoit qu’ils se sont adaptés à notre équipe. C’est logique, il ne faut pas les tacler. Ils jouent le maintien, ils veulent ramener des choses. C’est tout à l’heure honneur de tenter des choses. Ça a marché pour Troyes ce soir.

Propos recueillis par Eloïse De Mester