Bollaert sera à guichets fermés pour la 25e fois de suite ce vendredi pour RC Lens-Reims mais la Marek ne sera pas remplie puisque les espaces réservées aux Tigers et au KSO seront laissés vacants suite à la sanction infligée par la commission de discipline pour usage d’engins pyrotechniques (feu d’artifice) contre Monaco.

Depuis, par solidarité face à cette sanction collective, des associations ont indiqué qu’elles comptaient ne pas se rendre à Bollaert ou qu’elles n’allaient pas animer leur tribune. Les Tigers ont réagi par l’intermédiaire d’un communiqué. « Nous constatons depuis ce matin (hier) le soutien d’un certain nombre d’associations qui ont décidé de ne pas venir au stade ou de ne pas animer les tribunes. Nous sommes sensibles à ces soutiens, mais nous ne nous opposons pas à ceux qui souhaitent animer », indiquent-ils. Ils soulignent quant au motif de la sanction que : « même la LFP se met d’ailleurs à utiliser les mêmes engins pyrotechniques, comme nous avons pu le voir lors de la réception de Paris le 1er janvier, avec des jets de flammes pour lesquels des retours sur la maîtrise partielle du dispositif ont été effectués », dénonçant le fait que les images d’ambiance chaudes en tribune sont souvent utilisées pour promouvoir la Ligue 1. « Le report de la décision de nous interdire l’accès au stade en est la preuve : là où nous aurions dû être sanctionnés pour le match contre Marseille, cela arrangeait bien le club et la LFP que la Marek soit pleine et active. »

Les Tigers continuent d’appeler à s’interroger sur l’existence des sanctions collectives, un combat mené depuis longtemps par les Ultras et l’association nationale des supporters.  « Nous demandons au club de se positionner clairement quant à ce type de sanction, et d’apporter son soutien et son action pour mettre un terme aux sanctions collectives, qui n’ont jamais eu d’impact sur le mode de supportérisme des groupes Ultras, et qui n’en auront jamais… » peut-on lire en fin de communiqué, à retrouver ci-dessous.