Depuis septembre dernier, le RC Lens teste la Marek en configuration debout et sécurisée. L’essai apparait pour l’heure comme une belle réussite.

Le retrait des sièges et la mise en place des gardes-corps a engendré un coup de 200 000 euros au RC Lens mais le procédé donne satisfaction, aussi bien du côté du club que de la Ligue, alors que les tribunes debout sont testés dans d’autres enceintes, à Sochaux, Saint-Etienne et Amiens. Les supporters réclamaient cela depuis longtemps, jusqu’à ce que cela soit rendu possible sous leur impulsion à travers l’implication du club lensois sur le dossier mais aussi le soutien de politiques. Petit bémol toutefois pour les supporters, les tests se font avec une capacité inchangée. 4 000 personnes pouvaient se rendre en Marek avant le retrait des sièges, c’est toujours le cas aujourd’hui. « La Marek c’est 4.100 bonhommes, ce qu’on veut c’est qu’elle soit à 6.000. Le club est OK, le maire aussi, on attend juste l’aval des instances », relance Pierre Revillon, président des Tigers et de l’Association Nationale des Supporters. Si au RC Lens, on n’est pas fermé à l’idée d’augmenter la jauge, Fabrice Wolniczak, responsable commercial, communication et marketing du club répète qu’il ne faut pas « brûler les étapes », les intentions n’étant pas de rendre la tribune pleine à craquer au détriment de la sécurité. En attendant, on pourrait penser que le procédé sera amené à être testé dans toujours plus de stades, toutefois il est « prématuré d’envisager une généralisation de cette mesure », selon Antoine Mordacq, numéro un de la Division Nationale de lutte contre le hooliganisme même si les études ne montrent ni « dysfonctionnement ni problème notable ».

(Source : La Croix)