Défenseur du RC Lens, Mehdi Tahrat est l’un des pions essentiels de Philippe Montanier. Pourtant, le destin de l’International algérien aurait pu prendre une toute autre direction.

En effet, le Sang et Or aurait pu devenir gestionnaire de fortune s’il n’avait pas réussi dans le football : « Je n’ai pas eu la possibilité de faire de centre de formation. Alors, poussé par mon père, qui a travaillé à la BNP toute sa vie, je me suis concentré sur les études, en suivant un cursus de licence banque, assurance et finance. Je jouais à Sainte-Geneviève-des-Bois, en CFA (National 2) et, dans le même temps, j’étais en alternance au Crédit Coopératif, à Versailles. J’emportais avec moi mon sac de foot et, après le boulot, je partais à l’entraînement. Ça me faisait de grosses journées. À mon agence, j’avais une tutrice pour certains dossiers. J’envisageais de faire un master afin de devenir gestionnaire de fortune, mais j’ai arrêté avant de rendre mon mémoire, car Lille m’a repéré. J’ai tenté le coup. Je me disais que si ça ne marchait pas, rien ne m’empêchait de reprendre les cours. Aujourd’hui, c’est mon papa qui surveille mes finances. J’ai également une personne qui s’en occupe. Mais je conserve un regard dessus. Et on ne peut pas me raconter n’importe quoi sur le sujet ! »

(Source : France Football)