La sécurité dans les stades est au centre des préoccupations après divers faits survenus ces derniers temps, à l’image de l’envahissement de terrain survenu lors de Lille-Montpellier (1-1, 29e journée de Ligue 1). Antoine Mordacq, directeur de la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme, met en avant l’existence du hooliganisme en France.

Le responsable fait bien la distinction entre un hooligan et un supporter, ultra ou non. Il a commenté dans l’émission L’Equipe du soir :

« Oui, aujourd’hui il y a des groupes de hooligans en France. Heureusement, ils sont minoritaires. Quelques clubs seulement sont concernés. La définition d’un hooligan pour nous, c’est une personne qui est là uniquement pour se battre, dont le seul but est la violence pour défendre ses idées, ses valeurs, éventuellement son club, mais qui n’est pas un supporter traditionnel, ni même un ultra. Il y a une différence assez claire entre les 2. Ce qui nous inquiète aussi dans notre travail c’est que parfois, il y a certains ultras qui versent dans des faits de hooliganisme. Un envahissement de terrain, les violences contre des joueurs, contre un staff, ça relève de notre définition du hooliganisme. »