Une fin de saison en boulet de canon ! En quête de constance tout au long de la saison, les réservistes lensois semblent tenir le bon bout depuis quelques semaines. Voilà quatre matches que les jeunes de Vincent Carlier engrangent la totalité des points du match. Et face à Saint-Amand (3-0), hier après-midi, la B n’a laissé que des miettes.

«Je trouve que le score est logique, analyse coach Carlier. On ne concède pas d’occasion, nous, à l’inverse on a beaucoup de situations. Bien sûr, il y a des moments où on aurait dû avoir un peu plus de maîtrise et appuyer un peu plus. Les garçons qui sont entrés en jeu ont aussi apporté. C’est une bonne chose. C’est satisfaisant, sans que ce soit forcément abouti mais on était en maîtrise. On doit faire mieux notamment dans l’avant dernier et le dernier geste.» La série se poursuit, donc, pour une formation en progrès qui touche au but de fin de saison. Avec un groupe rajeuni par rapport à l’exercice précédent, les joueurs se sont mis au diapason. « Il y a plus de régularité. Après, c’est le cheminement logique. J’attends une progression collective entre le début de saison et la fin. Là, c’est le cas. Beaucoup de garçons ont découvert le niveau et ont progressé. On a gagné en maturité avec l’accumulation. Mais il reste des axes d’amélioration : appuyer plus. Ne pas se contenter de gérer le 1-0, et je ne sais même pas si c’est intentionnel. Mais techniquement, on doit être capable d’être plus rapide dans les enchaînements, de mettre de meilleurs ballons.»

Duel au sommet la semaine prochaine

Les signaux sont au vert pour ce Racing, deuxième de son groupe. Pour rappel, seul le premier pourra prendre l’ascenseur pour rallier le National 2. Une place solidement occupée par l’équipe de Chantilly qui s’est de nouveau imposée juste après le match de Lens, face à l’Entente Sannois-Saint-Gratien. Alors le duel programmé entre les deux premiers du groupe G s’annonce intéressant. Mais l’entraîneur lensois l’a toujours rabâché jusque là, le message de la montée en N2 n’est pas placardé sur tous les murs du vestiaire. «On jouera à Chantilly la semaine prochaine, ça ne change rien à notre façon de travailler. Si je dis “moi je veux monter”, ou que les joueurs le disent, peu importe. Certains veulent être riches, heureux, ils disent qu’ils le veulent, ce n’est pas pour autant qu’ils y arrivent. Là, c’est pareil. C’est qu’est-ce qu’on va mettre pour gagner les matches qui va être intéressant. Dans la préparation on ne changera rien. Mais je vais demander à mon groupe de jouer libérer et on verra ce qui se passera.»