Milieu du RC Lens de 2001 à 2004, Papa Bouba Diop vit toujours dans l’Artois. Si sa carrière l’a ensuite mené à Fulham, Portsmouth ou encore West Ham, celui qui a raccroché les crampons en 2013 s’est installé du côté de la ville des Sang et Or.

L’auteur du but de la victoire historique du Sénégal face à la France en ouverture de la Coupe du monde 2002 (1-0), ce qui contribuera à son classement à la 21e place au classement du Ballon d’or, suit toujours de près le Racing. La situation du club l’attriste. Il en parle à travers le « on », ce qui démontrant à quel point il se considère désormais un véritable Lensois :

« Ça fait mal de les voir avec des résultats comme ça. L’année dernière, on a loupé quelques matches et on n’est pas montés en Ligue 1. La ville a un peu changé aussi. À mon époque, ou les années avant moi, quand  Lens jouait à la maison, ça vivait, ça bougeait, les gens sortaient les drapeaux, il y avait les maillots, les gens étaient dans les bars. Aujourd’hui, il n’y a plus ça. Parfois, tu vois les gens aller au stade, mais tu ne sens pas le truc d’avant. Les gens étaient contents, c’était une fête. Mais c’est vrai que quand j’ai quitté la Suisse pour venir ici, c’était autre chose. Ce n’était pas le Lens  d’aujourd’hui. On jouait les grands rôles, les 5 premières places. C’était mon rêve. »

(Source :  So Foot)