Formé au RC Lens, William Bianda a rejoint l’AS Roma cet été. Le défenseur français continue son apprentissage du haut niveau au sein d’une des grandes écuries d’Europe.

Pourtant, tout a commencé au Red Star chez les jeunes avant son arrivée au RCL. William Bianda évoque ce gros changement dans sa vie : « Au début, j’étais content, je découvrais les choses avec les yeux grands ouverts, je kiffais. Dès que les choses sérieuses ont débuté, ce n’était plus pareil. J’ai tout de suite compris que j’étais dans un club pro et que ça ne rigolait plus. J’avais mes entraînements, puis mes cours, tout était très carré. Quand j’étais au Red Star, les entraînements étaient bien aussi, mais là, c’était encore un autre délire. À Lens, entre les cours, les entraînements, l’étude, les soins et la récupération, tout était planifié. Je vais aller plus loin, on avait même le goûter ! (rires). Je ne connaissais pas ça, moi ! Quand j’étais à Saint-Ouen, je fonçais tout droit à l’entraînement la bouche sèche après les cours (rires). À Lens, quand j’ai vu la structure professionnelle et les coachs, j’ai tout de suite senti que tout était réuni pour un seul et même objectif : atteindre le haut niveau. Exemple, quand les coachs nous parlaient, ils nous parlaient droit dans les yeux. Quand on n’était pas bons, ils nous disaient clairement les choses en essayant de nous donner une feuille de route avec les points à améliorer. Ça nous aidait à progresser. »

Le défenseur artésien évoque également son premier match professionnel avec le Racing face à l’US Noeux à Bollaert (0-5, 7e tour de Coupe de France 2017-2018) : « Quand j’étais sur le terrain, j’avais faim ! Je voulais qu’à la fin du match, on me dise : « Tu vas jouer le prochain match ». Quand je suis entré dans l’équipe, j’avais trop la dalle, je ne voulais plus sortir. Après, le coach m’a mis contre le Paris FC, c’était mon premier match en Ligue 2. Pareil, j’étais tranquille, je n’avais aucune pression. En plus, j’évoluais avec des joueurs d’expérience. Tout le monde me parlait pour me rassurer. »

(Source : Onze Mondial)