RMC a consacré une émission d’une heure au RC Lens pour revenir sur le titre de champion de France de 1998. Pas forcément programmé pour le titre en début d’exercice, le Racing avait finalement obtenu une première place méritée en pratiquant un football très offensif sous les commandes de Daniel Leclercq.

Le titre s’était joué à la dernière journée. Le RC Lens devait obtenir un nul pour ne pas céder le trophée à Metz qui s’imposait dans le même temps face à Lyon. Menés 1-0 sur un but de Sabri Lamouchi, les Lensois ont égalisé en seconde période par Yoann Lachor. Eric Sikora, alors arrière droit du Racing, se souvient :

« Nous étions concentrés sur le match, on n’écoutait pas ce qui se disait sur le côté. Je pense de toute façon que si le coach l’avait su, il ne nous l’aurait pas dit. Même à la mi-temps, quand on rentre dans le vestiaire en étant menés, on n’est pas paniqués. On savait qu’on avait cette force pour revenir, qu’on était capables de marquer à tout moment. Et à 1-1, on n’a jamais eu le doute de se dire qu’on allait en prendre un 2e. On était solides. Dans la préparation, quand j’y repense, on était sereins, sans pression particulière. Gervais (Martel) a parlé sans nous mettre de pression. On était quasi certain d’aller chercher ce point même si Daniel Leclercq ne s’en satisfaisant pas. On venait pour la victoire. C’était mérité et être champion pour un club comme Lens, c’était un truc extraordinaire. Gagner une coupe, c’est 4 ou 5 matches, avec les tirages au sort, mais là sur 34 journées, il faut être régulier. A l’époque, être champion de France avec des équipes comme PSG, Marseille ou Monaco, c’était un truc de fou. »