En mai 1998, le RC Lens remportait son seul titre de champion de France à ce jour. La saison précédente, il avait pourtant dû lutter pour sa survie en première division, terminant 13e.

Pour Tony Vairelles, cet exercice précédent très difficile à digérer pour un groupe habitué à l’Europe a joué un rôle dans les performances réalisées en 1997-1998. Il raconte : « On revient d’une saison sinistrée durant laquelle on a connu une hécatombe de blessures, assez graves, avec des absences longues. Dès le début, on a eu cet instinct de revanche, avec la volonté de ne pas revivre cette saison alors que le club restait sur des saisons européennes. On arrive au début de cette saison avec des recrues vraiment judicieuses, Stéphane Ziani et Anto Drobnjak. On a commencé l’année avec un coach qui avait un idéal. Ce qui était bien chez Daniel Leclercq c’est qu’il ne faisait jamais en fonction de l’adversaire. Avec son schéma, on devait gagner partout. Ce qui a fait notre force, c’est de ne jamais nous être adaptés à l’adversaire. Plus on avançait, plus notre schéma était fort car on le rodait. On était l’une des rares équipes à jouer à 3 attaquants. »

(Source : RMC)