Ironie du calendrier, c’est un 4 mai que le RC Lens se déplace à Lyon cette saison. Certes, le match n’aura pas lieu à Gerland comme à l’époque, mais la date a de quoi donner la migraine à n’importe quel supporter lensois ayant vécu le déplacement des Sang et Or dans le Rhône de ce 4 mai 2002, il y a tout pile 23 ans.
Le RC Lens, en tête pendant 28 journées, disputait un 34e et ultime rendez-vous fatidique à Lyon, son poursuivant sur lequel il ne comptait plus qu’un point d’avance. Il en avait compté 10 sur ce même adversaire à la trêve. Mais les Lyonnais sont revenus très fort, s’offrant une finale pour le titre à domicile contre un Racing qui s’est bien trop reposé sur son avance durant la 2e partie de la saison et principalement lors d’une Coupe d’Afrique des Nations organisée en janvier qui l’a privé de sa star El-Hadji Diouf, de Ferdinand Coly et de Pape Sarr et du tout nouvel arrivant Papa Bouba Diop qui a signé en janvier en provenance du Grasshopper de Zurich, le Sénégal étant allé jusqu’en finale. « Si on n’était pas parti à la CAN, jamais Lyon n’aurait été champion. Cette soirée m’a appris que le foot n’est pas juste », peste aujourd’hui dans L’Equipe El-Hadji Diouf, dont on rappellera le retour tardif de la compétition et sans qui Lens ne prendra « que » 8 points sur 15 possibles.
La naissance d’un ogre

Dans une énorme ambiance, les hommes de Joël Muller, dans le camp malheureux des Messins quand le RC Lens a glané le titre en 1998 sous la houlette de Daniel Leclercq, ont craqué trop rapidement face à Govou (8’) et Violeau (14’). Réveillé dans la nuit par les supporters lyonnais, ils avaient tout de même rapidement réduit le score par Jacek Bak, l’ex lyonnais arrivé durant l’hiver et qui n’était pas censé jouer selon un accord oral (26’). Mais histoire que le scénario soit encore plus cruel, c’est Pierre Laigle, l’enfant du Racing, qui a marqué le 3e but lyonnais (52’). Le RC Lens passait ainsi à côté d’une occasion fabuleuse de remporter un 2e titre de champion, tout en favorisant la montée en puissance de ce qui deviendra pendant 7 ans l’ogre du football français. Il s’agissait en effet du premier d’une série de 7 titres pour l’OL.
Les compositions :
Lyon : Coupet – Chanelet, Müller, Caçapa, Bréchet – Juninho (Carrière, 65’), Linarès, Violeau, Laigle – Govou (Delmotte, 81’), Anderson (Laville, 90’).
Entraîneur : J. Santini.
RC Lens : Warmuz – Bak (Coridon, 46’), Wallemme, Ismaël, Coulibaly (Traoré, 60’), Coly – Blanchardi, Sibiserki, Pédron – Diouf, Moreira.
Entraîneur : J. Muller.
Premier but devié par Wallemme si mes souvenirs sont bons, qui lobe Warmuz.
Diouf qui rageait un : On va aller gagner à Lyon après le dernier match à domicile.
Mais un match joué la peur au ventre des lensois à Gerland
On va pas se raconter d’histoire on savait quasiment tous que c’était mort après la victoire à domicile contre Guingamp, quand on a entendu que Lyon était toujours dans le coup avant de nous recevoir. La dynamique était clairement lyonnaise, ils jouaient à domicile… Je pense qu’au dela de la CAN qui a fatalement couté cher, y a surement à aller chercher aussi dans le management de Joel Muller et sa capacité à gérer les moments décisifs sous pression. Tu gagnes 2 titres (champion 98 et coupe de la Ligue 99) contre lui, t’en perd un qui te tendait pourtant les bras, c’est lui ton entraineur. C’était un bon coach, mais un peu loser sur les bords.
Erreur stratégique cette année là, ils laissent partir Sakho au mercato hivernal pour récupérer Rodriguez qui ne met pas un pied devant l’autre. Ça et la Can ça a tué les ambitions du racing alors que le titre leur tendait les bras.
Il faut surtout retenir les erreurs du passé. Allée Lens
Allez Lens
Pour répondre au 1er commentaire, c’est sur le 3eme but que JGW dévie le ballon.
Mais c’est surtout sur les matchs nuls à domicile contre Metz, Troyes que se joue la perte du titre…
Je me souviens 4 ans après le 1er titre cruel à Lyon mais prévisible à l’époque. Lens a raté de peux très peux un deuxième titre en 2002 comme en 2023 à un point du PSG deux saisons exceptionnelles de notre Racing Club de LENS qu’on aimerait bien revoir à pareille fête
Jonze 2
Tu as tout à fait raison sauf pour le loser
Le championnat c’est pas joué sur le match là a gerland
Mais à cause malheureusement de la CAN
On a perdue beaucoup de points en cette période là nos meilleurs joueurs et surtout Buteur étaient parties ds leur pays et en rentrant ils étaient usé des matchs joué et du climat africain par rapport à l’Europe….malheureusement
Avec Joël Muller, le RCL finira durant deux années de suite à la 8ème place.!!!.
Joël Muller fut le Président de L’UNFP durant plusieurs années.
Quelle belle quelle merveilleuse Equipe avec des joueurs de grande classe et oui mais à cette belle époque qui était le Président voilà la différence avec aujourd’hui !
Pire souvenir footballiste de ma vie. J’ai jamais eu un seum pareil.
Pareil je ne vois pas pire en 36 ans de supporter. Dans le même genre, il y avait le derby de 2001 où on perd 2-1 dans les 5 dernières minutes
Un cauchemar…..
JOYEUX ANNIVERSAIRE JEAN MIMI! SANS RANCUNE?