Lundi, face à Ajaccio (1-1, 14e journée de Ligue 2), le RC Lens a rencontré un souci récurrent à Bollaert. Il a eu des difficultés à emballer le match dès la première période.

Alain Casanova, l’entraîneur lensois, souligne néanmoins que les adversaires ont tendance à faiblir après la pause. Il analyse :

« Nous allons tout mettre en œuvre pour que ça ne se reproduise pas, mais très souvent, si en première mi-temps, nous avons du mal à mettre le rythme qu’il faudrait, à trouver la verticalité plus vite, ce sont des périodes qui nous permettent de mieux rentrer dans la seconde. Nos adversaires, comme un taureau qui rentre dans l’arène, ont beaucoup de sang, d’énergie et en seconde période, avec les effets de la fatigue, cette energie, la discipline tactique sont moins présentes et on arrive à trouver parfois les espaces plus facilement, à mettre plus d’intensité. Mais tant que dans un match il n’y a pas au moins 2 buts d’écart, ce n’est pas terminé. La différence entre un match gagné comme face au Red star (2-0, 10e journée de Ligue 2) et un nul comme Ajaccio, ne tient qu’à très peu de choses. A la mi-temps, nous pouvons rentrer avec un ou 2 buts d’écart. Je pense que même M. Fautrel doit penser qu’il a commis une erreur sur le penalty non sifflé. Nous pouvons regretter aussi une ou 2 situations mieux négociées. En 2e mi temps, nous avons 5 occasions vraiment franches pour faire la différence et nous ne la faisons pas. Nous devons être capables de tenir le résultat face à des formations aussi coriaces. »

Propos recueillis par Christophe Schaad