Ailier gauche du RC Lens, Abdellah Zoubir est l’une des satisfactions du début de saison. Il s’est vite intégré, même s’il a connu des hauts et des bas. Il revient sur ses premiers mois en Sang et Or et sa forme du moment.

Lensois.com : Abdellah Zoubir, sur les derniers matches de championnat, on vous a senti moins bien que par le passé. Qu’en est-il selon vous ?
J’ai été suspendu pour le déplacement à Sochaux (1-0, 11e journée de Ligue 2) après la trêve et je n’ai du coup pas joué pendant un mois. Je suis revenu contre Reims (1-1, 12e journée de Ligue 2), mais j’étais en manque de rythme. Cela revient doucement.

On vous reproche parfois de ne pas assez vite lâcher le ballon. Qu’en pensez-vous ?
Je l’ai entendu partout où je suis passé, j’ai l’habitude de l’entendre ! J’entends cela depuis que je suis tout petit. Je suis toujours amené à dribbler. Quand on passe tout le monde est content et quand on perd le ballon, les supporters ne sont pas contents. Voilà, je vais essayer de lâcher un peu plus le ballon !

« Je sais que je peux faire plus »

Quelle est la position de votre entraîneur Alain Casanova à ce sujet ?
Le coach m’a toujours dit qu’offensivement, il attendait de moi de la percussion des centres, des frappes… Il ne m’a jamais dit de lâcher mon ballon mais de provoquer, de centrer…

On évoque souvent votre passé de joueur de futsal…
Il y a des situations proches du futsal, notamment aux abords de la surface, avec de petits périmètres où toutes les surfaces du pied sont sollicitées. Mais sur un grand terrain, c’est différent pour les efforts, par rapport au futsal où c’est plus réduit.

Comment jaugez-vous votre début de saison globalement ?
J’ai du mal à parler de moi. Je suis content de moi mais je sais que je peux faire plus, apporter plus à l’équipe. J’espère atteindre mes objectifs personnels.

Propos recueillis par Christophe Schaad