Un joueur de Troyes a reçu un accueil un peu particulier à Bollaert vendredi lors du match face au RC Lens (1-0, 7e journée de Ligue 1). Il s’agit d’Adil Rami, l’ancien défenseur de Lille et de l’équipe de France, vainqueur du Mondial en 2018.

Bollaert n’a pas oublié son grand passé de Dogue. On a ainsi pu entendre des sifflets ou des chants d’insultes à son encontre. Mais le défenseur, beau joueur, a fait l’éloge de Bollaert lors d’une vidéo réalisée sur son snapchat : « Même si j’ai été adopté par Lille et je suis fou amoureux de cette ville, de cette région, de ce club, ça ne m’empêche pas de dire les choses concernant Bollaert : J’ai été chahuté, vous vous êtes fait plaisir les Lensois ! Ce que je peux comprendre, c’est logique, c’est normal. C’est vrai qu’il y a une belle rivalité entre Lens et Lille mais je veux juste revenir sur l’ambiance du stade Bollaert : C’est l’une des plus belles ambiances de ma carrière. J’en ai fait des stades bien évidemment et même si ce n’est pas aussi fort… par rapport à Séville où c’était extraordinaire, de jouer à Liverpool, j’ai pas mal de matches comme ça, d’aller au Bayern, les derbys en Italie avec les Milan-Inter ou les Séville-Bétis, avec des ambiances de dingue, mais en tout cas l’ambiance de Bollaert, quand tu rentres avec le battement de cœur… »

Adil Rami, ex Lillois, a joué plusieurs derby contre le RC Lens.

Le défenseur reconnait et apprécie surtout l’authenticité du public lensois : «  Ce que j’aime vraiment, c’est qu’il y a des chants, ils ont des chants, des vrais trucs, tu peux pas l’acheter ou apprendre quelque chose à un public, ils l’ont en eux et ça, c’est beau. Pourtant je me suis fait allumer, mais ça fait partie du jeu ! C’est comme ça, tu fais insulter, machin… Au moins ils connaissent mon nom, ils se rappellent de moi ! (sourire) Mais en tout cas, l’ambiance était dingue, une folie et c’est pour ça que je n’arrête pas le football. C’est pour ces moments-là. Je suis reconnaissant pour ça, même si on a perdu. En même temps Lens est une très belle équipe. Bravo pour ça, pas pour les insultes, mais merci pour ces moments-là. »