Lors de son passage au RC Lens, John Bostock a pris la responsabilité de frapper les penalties à plusieurs reprises. Il s’était alors fait remarqué en exécutant à chaque fois une Panenka.

A Toulouse, durant la préparation, le milieu arrivé de Bursaspor a déjà eu l’occasion de faire découvrir cette habitude avec les supporters. Il revient sur cette façon de procéder, faisant notamment référence à sa réussite au RC Lens dans cet exercice :

« Désormais, les supporters appellent cela une « Johnenka ». Le raisonnement est simple : en général, on dit d’un gardien qu’il a 2 choix lors des penalties. Plonger à gauche, ou à droite. Seulement, on oublie trop souvent le milieu. Le portier n’a donc pas une chance sur 2 d’arrêter la frappe, mais une chance sur 3. Ce n’est ni plus ni moins qu’une bataille psychologique. Il y a 2  saisons, j’ai réussi à en inscrire 4. Lorsque je tirais les penalties, les gardiens pensaient différemment, réfléchissaient davantage puisqu’ils savaient qu’à tout moment, je pouvais frapper dans l’axe. Ils perdaient de la confiance, et j’en gagnais. Je ne sais pas encore qui tirera les penalties ici cette saison. Une chose est sûre, si je suis amené à en tirer, les supporters peuvent s’attendre à tout (rires). »

(Source : Site officiel de Toulouse)