Régulièrement, le RC Lens a dû, comme bien d’autres clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, payer des amendes ces dernières années. Incidents, usage d’engins pyrotechniques, retard du coup d’envoi, entorse au déroulement du protocole d’avant-match… les motifs possibles sont divers et variés.

La LFP récupère environ 900 000 euros par an par le biais de ces amendes, soit une moyenne de 22 500 euros pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. « Vous avez 4 ou 5 niveaux de sanction pécuniaire pour les engins pyrotechniques, un autre éventail d’amendes pour les banderoles, selon la gravité des messages et le temps d’exposition, idem pour les envahissements de terrain, selon leur ampleur et la durée d’interruption de match qu’ils entraînent… C’est clair pour les clubs », explique un membre de la commission de discipline.

Cet argent sert principalement à financer les actions de la commission sociale et d’entraide de la LFP, visant à aider les anciens acteurs du football en difficulté et à participer à la reconversion des joueurs et des entraîneurs en remboursant une partie des frais de formation. La commission soutient aussi l’association des Petits Princes qui vient en aide à des enfants hospitalisés. Elle aide aussi au financement des stages UNFP dédiés aux joueurs au chômage. L’argent contribue aussi à soutenir les Restos du Cœur ou encore à financier les primes allouées aux vainqueurs des championnats des tribunes (135 000 euros réparties entre 6 clubs, 3 en Ligue 1, 3 en Ligue 2).

(Source : L’Equipe)